Située à 4 km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Chlef, Haï El-Badr, plus connue sous l'ancienne appellation de Chorfa, est une banlieue de la ville de Chlef. Comptant un nombre important de chalets construits au lendemain du violent séisme de 1980, la cité aurait été promue en commune en raison de sa population. Le nombre d'habitants augmente, les nouvelles entités urbaines de Chorfa ont toutes été habitées par les bénéficiaires. Actuellement on compte déjà trois lycées. Mais beaucoup reste à faire en matière d'aménagement des réseaux routiers et du territoire dans cette cité. Ce qui sert de rond-point à l'entrée de Haï El Badr est devenu, en réalité, un chantier sans fin. Lancés depuis au moins cinq mois, les travaux s'éternisent, transformant les lieux en un véritable cauchemar pour les automobilistes et les piétons. Après la poussière suffocante et envahissante soulevée par le passage des véhicules, voilà que l'endroit se transforme en zone boueuse difficile à pratiquer pour les piétons. Les piétons et automobilistes sont contraints de slalomer entre les nids-de-poule et les crevasses si profondes pour pouvoir passer. Le rond-point (qui n'existe pas réellement) se trouve au croisement des routes menant vers l'Etablissement public hospitalier (EPH) des Frères Khelif, le parc d'attractions, la ville de Chlef et le gros bourg de Chorfa dont la population avoisine plusieurs milliers de citoyens. À quand cette situation plus qu'embarrassante ? Pis encore, un autre projet qui s'éternise, c'est celui du réseau d'assainissement qui coupe la chaussée en deux voies. Ce projet a été lancé depuis plusieurs années. La chaussée est toujours boueuse sans qu'aucun responsable ou élu procède au revêtement de cette chaussée située devant un EPH qui reçoit quotidiennement des femmes enceintes, des malades souffrant de cardiopathies... Ces derniers ne supportent pas les secousses provoquées lors du passage par ces crevasses. L'ambulance met beaucoup plus de temps que prévu pour rallier l'hôpital et ce, à cause des travaux qui s'éternisent, rendant la chaussée déformée. En contrepartie, la cité est répandue par le nombre important de ralentisseurs qui ne respectent pas les normes. Le bitume versé pour ces ralentisseurs aurait été suffisant pour combler ces crevasses devant l'hôpital et finaliser les travaux du rond-point.