Seulement sept buts. Sept buts inscrits dans une journée qui avait pourtant toutes les raisons du monde de se retirer avec un lot de buts. Déception sur toute la ligne. Le temps était plutôt à l'heure des calculs et du commentaire et même des faux commentaires pour justifier une telle victoire ou un tel échec. En attendant, la flamme continue de brûler tant au sommet qu'en bas du classement, et l'on s'interroge à cette allure si toutes les équipes de la Ligue 1 ne seraient pas menacées par la relégation. Du jamais vu. Hors frontières, quelques médias étrangers s'intéressent et tricotent quelques lignes dans leurs pages sports pour évoquer cette fin de saison de notre championnat. Ils s'étonnent et s'impatientent de voir comment sera la fin de cette course. Mais le temps passe très vite et personne ne peut résumer ce qui se passe dans les coulisses. Qui peut confirmer les ouï-dire des uns et des autres ? Qui peut clarifier les choses ? Qui ? Des questions souvent bien cadrées arrivent avec différentes tonalités que même le chef d'orchestre n'arrive pas à gérer. Mohand Chérif Hannachi disait dans l'émission sportive de la chaîne télé publique qu'il accordait des sommes faramineuses aux joueurs pour décrocher les trois précieux points. Mais en dehors de ces promesses maison, il y a les promesses hors maisons qui faussent le jeu, qui salissent les valeurs sportives. Alors comment surveiller et mettre au poteau, ces dirigeants qui n'hésitent pas à tout mettre en œuvre pour éviter la chute, prêts à tout pour éviter la relégation. Une relégation synonyme pour ces gestionnaires des clubs d'élimination à vie. Un confrère spécialisé dans le sport s'interroge comme l'ensemble des médias et autres sportifs : «Dommage que la LFP, la FAF, la presse et la police et la gendarmerie n'ont pas les moyens et la possibilité de contrôler ce qui se passe en coulisses. La corruption bat son plein. On parle de milliards qui vont d'un dirigeant à l'autre, d'un agent à un joueur. Des rumeurs circulent après chaque journée, mais il n'y a aucune preuve concrète pour les appuyer» devant un tel jeu. Quel qualificatif accorder à notre foot qui ne serait pas celui d'un jeu de la «roulotte» ? Le journal électronique «RTBF Sport» parle d'un championnat le plus passionnant de l'Afrique du nord avant de rappeler que le championnat de la saison écoulée était moins disputé «l'USM Alger avait été sacré champion avec 14 points d'avance sur son poursuivant... Aujourd'hui personne ne peut expliquer ce classement si étriqué. S'agit-il d'une crise du foot ? L'actuel champion n'a d'ailleurs inscrit avant cette dernière journée que 32 buts en 26 matches (1,2 par match). Pour reprendre l'avis d'un ancien joueur, et cadre d'un club sportif. Le foot n'est plus du foot, il ne ressemble plus à rien, c'est devenu un marché où chacun débourse des sommes folles pour recruter et proposer une victoire. Pour cela, le mieux pour éviter le pire est tout simplement de permettre aux sponsors de s'impliquer dans la gestion du club ou alors retirer ses billes, parce que notre foot est sous perfusion». A voir n BeIN Sports 8HD : Persepolis – Al Hilal à 14h30 n BeIN Sports 6 HD : Sivasspor – Galatasaray à 17h30