Le directeur des études et des écoles (contrôleur de la police) de la Direction générale de la sûreté nationale, L. Ghali, et le wali d'Oum El Bouaghi, A. Chater, accompagnés du P/APW et des autorités civiles et militaires, ont assisté, dimanche au CF/UMO 201 d'Oum El-Bouaghi, à la sortie d'une promotion unifiée de 440 agents publics appartenant aux écoles de formation d'Oum El Bouaghi et de Khenchela. Cette promotion porte désormais le nom du sergent Berbache Chouaïb, fils de chahid assassiné par les hordes terroristes le 5 août 1994 à 7h30 dans la ville d'Aïn M'lila. Le défunt, mort dans l'exercice de ses fonctions, a laissé une veuve et 6 enfants. Les stagiaires des deux écoles issus de plusieurs wilayas ont bénéficié d'un cycle de formation complet d'une durée de 15 mois. Après la remise des diplômes aux majors de promotion 2016, la cérémonie a été ponctuée par des exercices de simulation de bonne facture, notamment dans le cross-combat, arts martiaux, exhibition pour le maintien de l'ordre, karaté-do, les techniques d'auto-défense, etc. Ce qui a soulevé l'admiration de la nombreuse assistance. Ensuite, la cérémonie a été suivie par des manœuvres effectuées avec succès sur l'empêchement et les manifestations anarchiques et subversives avec intervention rapide et célérité qui a permis l'arrestation des manifestants et l'évacuation des personnes blessés. A noter qu'à l'issue de la cérémonie, le directeur des études et des écoles a honoré la famille du défunt sergent Berbache Chouaïb. Dans un point de presse, Lazreg Ghazali, a affirmé que dans le cadre du renforcement des structures sécuritaires, cette promotion sera affectée à travers les différentes sûretés de wilaya. Il a, par ailleurs, indiqué que le secteur a connu un développement et une modernisation remarquables grâce aux moyens sophistiqués que l'Etat a mis pour préserver les biens publics et privés. Aussi, il a souligné que les citoyens doivent collaborer efficacement à la sensibilisation de la population à plus d'observation et de rigueur dans l'application des règlements et lois, ce qui aiderait l'agent de l'ordre public dans ces tâches quotidiennes. A titre indicatif, la direction générale de la Sûreté nationale compte 220.000 policiers et 13 écoles de formation, alors que la norme actuelle est de un policier pour 250 habitants.