Les protestataires ont, durant la tenue de l'APW, organisée un mouvement d'insultes et de défis contre le wali, le P/APW et tous ceux qui étaient en salle même contre les journalistes en indexant certains confrères. Les banderoles sont bien écrites, le porte-voix n'appartient pas aux utilisateurs, les slogans sont bien étudiés et les protestataires avaient reçus des sandwichs vers 13 h. Les protestataires au nom des habitants du bidon ville Ez-Zeriaa. En ces lieux, personne n'y passe la nuit sauf les rares anciennes familles du côté d'El Hara. Lors d'une visite on y trouve un nombre très important d'accès. Sur un mur de 6 m, on y trouve 5 portes. Les professionnels érigent une soit disant maison et la vendent en 6 voire 7 parties. Les programmes RHP résorption de l'habitat précaire n'en finissent jamais. Dernièrement, le ministre de l'Habitat en ajouté 500 pour la wilaya de Djelfa. Ils viennent de partout. Des wilayas mitoyennes et des villages même de la wilaya ou l'injustice est flagrante. Ils fuient selon eux les actes injustes envers eux en les oubliant et ils tombent dans les réseaux de l'injustice même. Ils tombent entre les mains des spéculateurs. Ils achètent une porte et un couloir entre 100 et 150 000 DA. Il est rassuré par le revendeur qu'il soit élu ou ripoux de l'administration qu'il sera porté sur la liste des bénéficiaires. A Djelfa, ce ne sont pas les bidonvilliers qui font la loi mais la mafia qui est bien assisse au sein de l'administration et parmi les élus. Si non comment expliquer que les responsables administratifs qui déclarent qu'ils ont peur d'un mouvement social. Ce dernier ne peut exister que lorsque les autochtones se manifeste. Par contre, dans les bidonvilles, ce sont des personnes fragiles qui viennent des wilayas environnantes et qui n'ont aucun esprit de solidarité. Comment expliquer que des ex-élus des communes autres que celle du chef-lieu se retrouvent aux mannes de la mairie de Djelfa. L'un d'eux avait même déplacé le souk hebdomadaire sans consulter quiconque de ses supérieurs et encore moins le maire. C'est dire que ces élus venus d'ailleurs ne se sont pas déplacés pour rien. Ils ont des objectifs pour s'enrichir. La fin justifie les moyens. Les protestataires vont bénéficier de logements. La majorité va vendre les pas-de-porte. Actuellement, c'est avec 200 millions que l'on peut acquérir un F3 distribué dans le cadre du logement social ou du RHP. Une simple procuration sera la garantie en sus de la reconnaissance de dettes qui est évolutive. Dernièrement, plus de cent logements ont changé de mains avec cette méthode. Ceux qui ont bénéficié n'avaient pas besoin et ils ont d'une manière ou d'une autre accédé au sésame. En fait, ce sont soit 230 ou 225 millions qui sont la cote boursière de cession du logement. Les 25 ou 30 millions en sus des 200 sont l'investissement de l'acquéreur/bénéficiaire officiel, soit en graissant la main pour le LSL ou en achetant la porte du RHP chez l'intermédiaire ripoux de l'administration. S'il y aura une explosion sociale, ce sont ces membres des commissions d'études des dossiers de logements qui seront responsables devant Dieu, nous dira un citadin qui a atteint la cinquantaine et qui ne s'est pas marié dont le dossier est en souffrance depuis plus de vingt ans. Le président de la commission d'attribution des LSL, le chef de daïra dit qu'il a été regardant, alors comment se fait-il que plusieurs sélectionnés avaient une paie cumulée du couple dépassant les 80 000 DA. On s'arrête ici parce que c'est vraiment pourri.