Les élus de l'Assemblée populaire de la wilaya d'Aïn Témouchent se sont réunis jeudi pour examiner et débattre du rapport relatif au bilan des activités de la wilaya durant l'année 2017. Dans le chapitre de l'économie et des finances, les élus ont demandé des éclaircissements au sujet des 30 opérations inscrites qui sont encore gelées. Il ont relevé des différences de 0.01 milliard da dans le bilan financier du programme sectoriel qui a bénéficié de 6,45 milliards da. En matière de consommation des crédits, elles étaient autorisées à 4,85 milliards da alors que le rapport de l'exécutif de la wilaya a mentionné uniquement 4,76 milliard da, soit une sensible différence évaluée à 0.09 milliard da. Cette différence s'est répercutée sur les consommations dans les secteurs de l'éducation, l'hydraulique, l'enseignement supérieur et l'industrie petite et moyenne. Ces élus se sont interrogées sur la contribution financière en matière d'impôts de l'année 2017 des entreprises publiques ports de Bénisaf et Bouzedjar, sablières de Taoui et Ouled Boudjemaâ et enfin les carrières et les mines. Concernant le secteur de l'agriculture, la pêche, l'hydraulique et les forêts, tous les bénéficiaires du programme de mise en valeur des terres (GCA) n'ont leurs actes de propriété. Et par conséquent, ils ne peuvent pas concrétiser convenablement leur objectif du fait que les partenaires leur exigent ce document administratif. Les fellahs se sont plaints de l'insuffisance des docks silos ou entrepôt pour stocker leurs céréalières. Le point chaud plus bruyant est le bassin d'eau réalisé à un coût de 9 milliards de centimes dans la localité de Hassasna et qui n'est encore exploité. Si le taux de raccordement en réseau d'eau potable et d'eaux usées ont atteint respectivement 99% et 98%, il s'est avéré que plusieurs localités en zone rurale n'ont pas bénéficié de ces réseaux. Et par conséquent, de nouvelles opérations sont inscrites pour l'année 2018. Beaucoup de zones d'ombre interfèrent dans les projets d'aquaculture. Le bilan de l'exécutif n'a pas rapporté la situation de la production. Le problème de la pollution de l'atmosphère causée par les poussières rejetées de l'usine de la cimenterie de Bénisaf n'est pas pratiquement résolu malgré les multiples recommandations des élus. La santé des citoyens est en danger. La santé a été également au centre des critiques. Ces représentants du peuple ont demandé l'ouverture des polycliniques réalisées dans les localités de Oued Sebbah, M'said et Sidi Safi. Dans certaines localités, la couverture sanitaire scolaire est presque inexistante. Compte tenu de la vocation touristique de la wilaya pour assurer son développement économique durable créateur d'emploi et de richesses, ils ont remarqué que beaucoup reste à faire pour atteindre ces objectifs. Parmi 78 projets touristiques inscrits, les travaux de réalisation sont lancés seulement dans 34 d'entre eux. L'inquiétude des élus et également des citoyens qui se demandent sur le devenir des fameux projets des 7 zones d'extension touristiques qui ont dévoré des budgets colossaux pour l'étude, l'aménagement sans voir le jour. Pis encore, les élus ont dévoilé le non-respect de l'instruction ministérielle portant gratuité des plages durant la précédente saison touristique. Des critiques ont été adressées au directeur du logement. Selon les élus, il a présenté des chiffres sans en donner une explication réelle de la situation. Ceci les a contraints à poser des questions. Pour 2017, le directeur du logement a indiqué la livraison de 2037 unités dans différents programmes et 1039 autres en cours de réalisation, alors qu'il n'a pas souligné les dates de lancement de leurs chantiers pour détecter les délais de réalisation. Le problème des usagers d'Algérie Poste a été soulevé.