Suite à ses nombreuses sorties sur le terrain, la commission mixte (Education nationale, Formation et Enseignement professionnel, Enseignement supérieur) de l'Assemblée populaire de wilaya a relevé un certain nombre de carences qui entachent des projets dont la livraison est prévue pour la prochaine rentrée scolaire. Ainsi et dans le cycle primaire, la commission souligne l'absence d'aménagement extérieur à proximité des deux groupes scolaires en cours de livraison dans les deux cités, Cosider Aadl et Cnep. Les membres de la commission se disent optimistes quant à la livraison dans les délais voire même la prochaine rentrée scolaire de 11 groupes scolaires en cours de construction. Ce constat positif ne s'applique pas à 13 autres dont le rythme des travaux souffre de perturbations selon la même instance. «Le taux de l'avancement des travaux de ces projets oscille entre 45 et 65% et les entreprises en charge de la réalisation menacent de fermer les chantiers si une partie de leur dû n'est pas réglée» indiquent les rapporteurs de la commission. Selon eux, les entrepreneurs ont fait savoir qu'ils avaient entamé la construction de ces groupes scolaires avant même la finalisation des procédures administratives, cependant, aucun paiement de leur dû n'a été opéré. Ils affirment, toutefois, que la plus grande partie de ces établissements seront livrés et prêts pendant les vacances scolaires d'hiver. À en croire la même référence, deux autres regroupes scolaires dans les cités 3.000 et 3.100, logements, seront à leur tour réceptionnés en décembre prochain. Quant à l'école en cours de construction dans le site 4.400 à Belgaid, les travaux connaissent un grand retard. Idem pour les projets des établissements scolaires de la cité Hayat Regency qui accueille les logements LPP livrés depuis près d'un an. Cette situation a dissuadé les familles d'emménager dans leurs nouveaux appartements faute d'infrastructures scolaires pouvant accueillir leurs enfants. Pour ce qui est du cycle secondaire, la commission évoque un problème lié à l'absence du suivi sur le terrain des projets en cours, citant l'exemple d'un CEM en construction dans la localité d'Elo Mohguen et dont les travaux n'ont pas dépassé le taux des 25%.