Le ministre des affaires religieuses et Wakfs, Mohamed Aïssa, a donné mercredi après-midi à partir de Blida, le coup d'envoi des festivités marquant la célébration du Mawled Nabaoui qui dureront tout le mois. Succédant au wali, Youcef Chorfa, le ministre, indiquera d'emblée que la célébration pour la troisième année consécutive dans cette wilaya n'est pas fortuite, car riche de ses potentialités au plan organisationnel, Blida a toujours montré ses larges capacités. Le ministre souligna que cet évènement sera célébré cette année dans la pure tradition afin que les Algériens, fêteront la naissance du prophète Mohamed (QLSSSL), loin du phénomène pyrotechnique, qui entre, plutôt, dans les rites et traditions indous que musulmans. Pour le ministre, les pétards c'est un produit prohibé qui est interdit à la vente en Algérie, ajoute que cette année, des directives ont été données pour renforcer le contrôle au niveau des frontières terrestres, les ports et lutter contre toute introduction ou vente d'articles pyrotechniques dans les marchés. «Nous devons apprendre à nos enfants la tradition de célébrer Mawlid Nabaoui, à travers à le récit du Coran, la vie et le parcours du prophète Mohamed (QLSSSL). La nature a horreur du vide et il est temps d'agir pour enseigner à nos enfants l'histoire du prophète Mohamed (QLSSSL)», a indiqué le ministre lors du point de presse qu'il animé en marge du coup d'envoi des festivités. Dans le cadre de ces festivités, les services de la wilaya de Blida ont mis au point une organisation qui fut parfaite à tout point de vue avec des chants religieux entre autres. Le ministre des Affaires relieuses et des Wakfs a annoncé qu'il se déplacera vendredi pour inaugurer la mosquée du cheikh Larbi Tebessi abandonnée depuis plusieurs années, et dont le président de la République a décidé la réhabilitation. A une question sur les agressions que subissent les imams, le ministre rappelle qu'un projet de loi a été présenté au gouvernement pour approbation, afin que l'imam soit protégé comme un juge ou celle d'une autre fonction. Au cours de la cérémonie où trois familles d'imams assassinés par des terroristes durant la décennie noire ont été honorés, Mohamed Aïssa a rappelé que 114 imams sont tombés sous les balles de terroristes alors qu'ils effectuaient leur devoir. Il annonça, à cet effet, que des édifices seront baptisés au nom des imams martyrs pour qu'ils ne soient pas oublier. Cette manifestation a pris fin par la remise d'un poster au président Abdelaziz Bouteflika.