La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia, a présenté jeudi à Manama (Bahreïn), l'expérience algérienne «pionnière» en matière de promotion du rôle de la femme et de sa participation dans la vie politique, a indiqué un communiqué du ministère. Dans son intervention lors des travaux de la conférence internationale sur la participation de la femme à la vie politique, Mme Eddalia «a salué les efforts du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour la promotion du rôle de la femme dans différents domaines». La ministre a souligné que la «présence de la femme sur la scène nationale algérienne ne date pas d'aujourd'hui, mais remonte à la guerre de libération nationale pour se poursuivre jusqu'à la période post-indépendance, partant de sa participation à l'édification du pays, puis à la lutte contre le terrorisme et son adhésion à l'appel du président de la République dans la consécration de la charte de paix et de réconciliation nationale, un projet qui a rétabli la paix et la quiétude chez les citoyens en tant que fondements du développement», a précisé le communiqué. Mme Eddalia a présenté des statistiques relatives à la présence de la femme algérienne dans les différentes instances et institutions, faisant remarquer que le «taux de présence de l'élément féminin dans l'instance législative a augmenté de 5,17 % au Conseil constitutif en 1962 à 31,6 % en 2012 à l'Assemblée populaire nationale, ce qui a permis de classer l'Algérie dans ce domaine à la 1re place au niveau arabe, à la 9e place au niveau africain et à la 26e place à l'échelle mondiale». La ministre a soutenu dans ce sens que cet «acquis et cette place leader sur le double plan arabe et régional sont le résultat de la concrétisation sur le terrain de la volonté politique du président de la République en introduisant l'élargissement de la représentation de la femme au sein des assemblées élues dans l'amendement constitutionnel de 2008».