Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia a assuré, hier samedi à Alger, que l'Etat algérien fait face au phénomène de l'émigration à travers, a-t-il indiqué, des mesures juridiques, de prévention et de contrôle ainsi que des opportunités de travail de et des actions de sensibilisation pour la jeunesse. «Des groupes criminels exploitaient la jeunesse algérienne à travers de basses manœuvres politiques pour faire la promotion du phénomène de l'émigration clandestine», a-t-il dit. S'exprimant lors d'une conférence de presse animée à l'issue de la 6ème session du Conseil national du son parti, Ahmed Ouyahia a fait cas de 5 à 6 centres spécialisés, activant sur la toile électronique, croyant, dit-il, ainsi, nuire à l'Algérie en faisant la promotion de l'émigration clandestine. «Il y avait de basses manœuvres politiques en prenant à la légère le sort des enfants de l'Algérie en faisant d'eux un fonds de commerce», a-t-il poursuivi. Ce phénomène de l'émigration clandestine, observe Ahmed Ouyahia, fait vraiment mal, relevant que ce sujet (émigration clandestine, ndlr) n'est pas l'apanage de l'Algérie. «90% des jeunes qui traversent la Méditerranée travaillent dans des champs de tomates et d'oranges alors que plusieurs secteurs en Algérie ne trouvent pas de main d'œuvre», a-t-il ajouté. M. Ouyahia a, à l'occasion, déploré qu'un opérateur de téléphonie mobile algérien ait commercialisé une puce sous l'appellation ‘'Harba''. «Cette question de l'émigration clandestine concernait toutes les familles algériennes», a encore poursuivi le patron du RND. Revenant sur la mise en place de l'Académie algérienne de la langue amazighe, avec la nomination de son président et de ses membres, M. Ouyahia a mis en avant le rôle du président de la République dans cette consécration. «Tous les Algériens et ceux qui se sont investis dans cette cause doivent reconnaitre cette consécration au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avec la mise en place effective de l'Académie. Le président Bouteflika a procédé progressivement et avec sa sagesse, éliminant ainsi les causes de la discorde», a-t-il indiqué encore. Tous les membres de cette Académie, à l'exception de 4 qui ont des qualifications dans le domaine de Tamazight, a encore observé M. Ouyahia, sont tous de rang doctoral, regrettant au passage, le fait que certains aient accusé les pouvoirs publics d'avoir privilégié l'équilibre régional dans la composition de cette académie. Evoquant la transcription de Tamazight, objet d'une polémique, M. Ouyahia a estimé qu'il appartient aux membres de cette Académie, avec le temps, d'en déterminer cette graphie. «Cessons les querelles sur Tamazight, le seul problème qui se prose actuellement c'est sa graphie», a-t-il poursuivi encore, considérant que Tamazight représente un acquis culturel et identitaire qui a réalisé un bond en avant.
