Sur la route de l'arbitrage, il existe encore des styles qui suscitent énervements et déceptions que tentent de camoufler une poignée de consultants spécialisés dans le droit de l'arbitrage. CSC - PAC, l'arbitre n'était pas à l'aise, des coups de sifflets, souvent pour le plaisir du Paradou, et servir au mieux les intérêts et ne pas inquiéter dans un deuxième temps les visiteurs. Le climat des rencontres se fera de plus en plus difficile au fur et à mesure que le championnat tire à sa fin. Tous les stades sont et seront en effervescences. Pas une rencontre n'échappera à cette pression notamment lorsqu'on pense au volet arbitrage. Un détail ? Surtout pas mais plutôt la peur d'une faute imaginaire qui pourrait tout détruire. Comment casser ses lignes de pressions, c'est la question qui trotte dans les têtes des entraîneurs des équipes en course. La dernière rencontre de mardi dernier qui avait opposé le PAC au CSC, la poussée était telle que les déclarations de l'avant-veille n'ont pas été justes. Denis Lavagne (CSC) disait du Paradou «c'est une équipe de qualité, mais nous le sommes nous aussi, et nous avons des arguments pour les contrer et pouvoir leur faire mal. Nous aborderons ce match avec un gros moral et l'envie de renouer avec la victoire». Les Constantinois étaient venus pour repartir avec un avantage et prendre les trois points, mais cela n'a pas été le cas c'est Hydra, qui a une fois de plus grimpé au classement, et en cette 22e journée, elle met fin à la série d'invincibilité du CS Constantine, en s'imposant (1-0) au stade Omar-Hamadi, un but qui fait du bien, signé par Benayad (25e), suite à une mauvaise passe du défenseur constantinois. Elle enchaîne ainsi un sixième succès de suite, toutes compétitions confondues, et conforte du coup sa position sur le podium, à un point provisoirement de la JS Kabylie (2e, 37 pts). C'est dire que la qualité défensive s'est faite piégée à un moment où les espoirs se faisaient remarquer. Alors qu'ils devaient progresser et prendre de vitesse les locaux, le CSC montrait une phase de jeu qui n'était pas très ambitieuse sur le ballon, alors que des matchs difficiles s'alignent pour les hommes de Arama qui viennent de concéder leur première défaite depuis l'arrivée à la barre technique du Français Denis Lavagne en décembre. Ils quittent Alger avec ce petit but qui pèse trois points, mais restent dans la course pour le podium. Qu'en pense-t-il de la réintégration des Egyptiens d'Al Ismaïly en Ligue des champions, décidée dimanche soir par la commission de recours de la CAF, près de trois semaines après son exclusion. Pour lui «il s'agissait là de paramètres que le CSC ne maîtrise pas, et qu'ils se contenteront de faire ce que la CAF leur dira de faire, tout en admettant qu'il est bien difficile de jouer quatre matchs avec les quarts de finale de la compétition. De son côté, le manager général Tarek Arama s'est contenté d'affirmer que cette décision ne changeait rien au fait que son équipe sera bien présente au prochain tour», rapporte un confrère.