La naissance de L'Union sociale-démocrate, une coalition politique et électorale a été annoncée ce 20 juin 2019 à Tunis. La coalition regroupe l'Initiative citoyenne Qadiroun, le mouvement La Tunisie en avant, les partis al-Massar et al-Joumhouri et le mouvement des démocrates socialistes. Dans une conférence de presse organisée jeudi dernier à Tunis, le secrétaire général du mouvement La Tunisie en avant, Abid Briki cité par l'agence tunisienne a indiqué que l'Union sociale-démocrate participe aux prochaines élections. La coalition a entamé la constitution de listes électorales dans les régions, Dans sa déclaration, l'Union sociale-démocrate se propose durant la prochaine étape de jouer le rôle d'une force politique optant pour l'approche participative dans la gestion de ses affaires internes et pour le choix de ses candidats aux élections sur la base notamment des principes d'intégrité et de compétence. Selon l'orateur La coalition compte également présenter des solutions réalistes à la crise socio-économique à l'horizon du prochain quinquennat aux côtés des organisations sociales. Pour Le secrétaire général du parti al-Joumhouri, Issam Chebbi celui-ci a estimé que l'utilisation des moyens de l'Etat à des fins politiques a influencé négativement le climat politique dans le pays. Pour lui, l'adoption des amendements dans la loi électorale quelques semaines avant le dépôt des listes électorales est contraire aux normes démocratiques et électorales. Cet amendement a pour objectif de restreindre le pluralisme et de desservir l'opposition, a-t-il dit. Révélant ainsi que plusieurs associations tentent de manipuler la loi et de se transformer en partis politiques et forces électorales pour accéder au pouvoir. Deux nouveaux partis politiques viennent d'être créés en Tunisie, a informé, jeudi, le département en charge de la Relation avec les instances constitutionnelles, la société civile et des droits de l'Homme. Il s'agit de l'Union patriotique libre et du parti tunisien pour la paix sociale. Le premier est fondé par Taieb Sadok alors que le deuxième est par Houda knani. Ces deux formations politiques ont été créées en vertu des dispositions du décret-loi n°2011-87 portant organisation des partis, indique un communiqué du département cité par le média tunisien. Le lancement de ces deux partis porte désormais à 218, le nombre total des partis politiques en Tunisie, précise encore la même source. Rappelons que onze membres du parti « Machrouu Tounes » ont présenté ce même mois une lettre de démission collective au secrétaire général régional du parti à Ben Arous, Aziz Belakhdar dans un document signé par plusieurs représentants des structures locales et centrales du parti. Ils ont cité des dysfonctionnements au sein du bureau régional du mouvement Machrouu Tounes et de l'incapacité des responsables à prendre des décisions en vue les prochaines présidentielles de 2019.