Ils sont champions d'Afrique ! Les Verts ont fait ce qu'il fallait. Ils remportent leur deuxième trophée africain après celui de 1990. Véritables guerriers sur le terrain, les Algériens ont dû batailler fort pour battre les Sénégalais grâce à un but de Bounedjah en tout début de match. La suite, elle sera difficile à gérer. Un seul mot d'ordre, ne pas perdre le match. On est tellement près du but. Tout le monde se met au travail. Les joueurs algériens sont solidaires sur le terrain. La tâche n'est pas aisée, le plus dur commence, maintenir ce maigre avantage. La consigne est claire, ne pas encaisser. Oui, mais les joueurs sénégalais à l'image de Mané se démènent comme ils peuvent. Ils maintiennent une grande pression sur les Algériens, se créent plusieurs occasions, notamment en seconde période. Mais c'est compter sans la détermination des Fennecs. Ils ne veulent pas lâcher prise. C'est dur. La fatigue commence à se faire ressentir, des changements s'imposent. Le sélectionneur Belmadi temporise. Il préfère attendre les dernières minutes. Il aura bien vu, les Algériens parviennent à maintenir le score, ils remportent un trophée historique, le premier depuis 1990 alors que beaucoup étaient septiques, sauf le coach lui-même. En fait, il a su transcender son groupe, motiver les joueurs, leur donner cette confiance qui manquait. Il a tout simplement mis en place des guerriers sur le terrain qui ont repris leur esprit après une première victoire, une deuxième, troisième, puis la finale. C'est que les Verts, qualifiés d'outsider par la presse africaine et mondiale, n'étaient pas ce favori que l'on attendait. Mais, au fur et à mesure, l'équipe commence à séduire, les avis changent. Doucement mais sûrement, elle se fraye un chemin, celui qui les mènera sur le toit de l'Afrique. Belmadi a réussi là où beaucoup ont échoué, redonner de la confiance aux joueurs leur expliquant que la victoire finale était possible. Beaucoup l'avaient pris pour un fou…
