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Mascara : Le chef-lieu croule sous les immondices
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 07 - 2019

C'est un été 2019 pas comme les autres. Du jamais vu, où la démobilisation des autorités locales et autres élus budgétivores imposés à la population de la cité de l'Emir, sont restés de marbre, introuvables durant ce début de la saison estivale, via des décharges sauvages improvisées, saleté, odeurs nauséabondes et le sempiternel manque d'eau, qui a terni la ville de Mascara. Des vacances d'affaires et autres trêves de villégiature obligent !
Le chef-lieu de la wilaya, à l'exemple des autres daïrates connaissent les mêmes problèmes, où le tout est enveloppé dans des situations inqualifiables avec des hauts et des bas durant cette terrible saison des plus chaudes. Cet état de fait, restera à jamais incrusté dans les mémoires des citoyens les plus avertis, où les immondices se sont grevés en force à travers les divers marchés et autres artères de la ville. L'évacuation des déchets solides, débouchages des caniveaux et l'assainissement pluvial où les ressources mises à la disposition de la collectivité, communément appelée : «assemblée communale imposée», sont limitées vu le nombre insignifiants des camions à benne pour l'enlèvement des ordures ménagères. Dans ce contexte déplorable, nous citerons le cas de la gare routière sise au centre-ville de Mascara, sis au lieudit «Trig El Oued», qui offre un spectacle de désolation. En effet, le lieu (agence de transports urbains) sert actuellement de dépotoir à ciel ouvert pour entasser les fruits et légumes périssables en plus de l'odeur suffocante des urines et autres excréments. Selon les informations recueillies, il parait qu'une société privé spécialisée dans les travaux urbains et l'hygiène publique, qui a été chargée de ce problème de salubrité publique, demeure lettre morte. Aucun signal sérieux ou fort n'a été discerné sur le terrain. Le manque de moyen longtemps avancé comme justification ne saurait éternellement constituer la raison de semblable conjoncture qui perdure de pis en pis. La ville est sale. Au lieudit la «Rekaba», l'entretien à l'heure ou nous mettons sous presse, c'est-à-dire, presque à quelques semaines de «l'Aïd El Adha», l'entretien des divers marchés à la sauvette pose problème, et ceux qui le côtoient au quotidien se retrouvent sur un panorama envahi par des tas d'ordures et d'odeurs nauséabondes des plus exécrables. Les ordures franchissent le seuil des conteneurs à ordures, pourrissent, exhalent et charrient la prolifération de rats, cafards et autres bestioles nuisibles rampantes. Un véritable décor lunaire, où curieusement, les vendeurs à la sauvette de tout acabit se sont imposés par la force des bras, autour de ce marché, véritable coupe-gorge, ne semblent favoriser aucun effort pour rendre le site accaparé propre. Le même décor se duplique comme par enchantement dans la gare routière du chef-lieu de la wilaya, l'incivisme des gens offre une dégradation des plus honteuse. L'après-midi et la nuit tombée, ce lieu fait carrément office d'urinoir à ciel ouvert, où toutes les dérives sont admises, au vu et au su des agents de sécurité, pratiquement introuvables durant la nuit, qui rappelons-le, sont carrément déficient pour la bonne marche de la chose publique dans toute ses textures. Dans cette même place insupportable, exhibée à tous les dérapages catastrophiques, les cas d'agressions sont abondants. Les cas des dépotoirs des ordures ménagères dans le cheflieu de la wilaya sont variés, une mode aux balcons, par ces temps qui courent, l'exemple le plus frappant demeure la cité «Sonacome», où une décharge sauvage a fait son apparition devant deux écoles primaires et jouxtant des logements réalisés il y a de cela deux années. Les logements et toute la périphérie sont comme accablés par la démission des donneurs d'ordre dans la wilaya de Mascara. Ici,point d'agents de nettoiement ni autre camions, ne foulent le sol dans cette cité résidentielle. Ici, c'est très rare de voir l'enlèvement des ordures ménagères se faire, à l'exemple des pays qui se respectent. Trop, c'est trop ! Notre wilaya mérite mieux ! A la cité Bekkar Mustapha, sise dans la zone 8, près de la périphérie de l'hôpital, véritable paradis sur terre grâce aux résidents qui ont grâce à leurs propres moyens bouleversés la situation des gravats et autres détritus pour la transformer en un véritable jardin d'Eden. Malheureusement, il y a quelque temps, la situation s'est complètement dégradée et des auto- constructeurs résidant à la rue Merakchi se sont permis de jeter des gravats, carrelages cassés, détritus devant le jardin et à même le sol, bloquant les avaloires et autres bouches d'égout. C'est scandaleux, les citoyens qui se sont plaints à la police de l'urbanisme, ont été étonnés par la réponse de la part de ceux qui sont censés représenter la loi. Ici, dans ces histoires débiles, c'est carrément le sens de l'Etat qui prêche par son absence. Les poissonneries à ciel ouvert, ce produit de la mer hautement sensible qui est vendu à la criée sous un soleil de plomb continue de faire des émules pour ranimer ces vendeurs à une impossible culture de la propreté, de la salubrité et de l'assainissement de leur milieu hautement dangereux pour la santé humaine. Le manque de marchés de proximités qui demeurent fermés depuis 2014 n'a pas solutionné le grand problème du vide imposé à la population et aux ménagères. Le travail collectif d'entretien de ces vendeurs ambulants ne semble pas prêt de s'ancrer dans cette culture du «matrague», c'est-à-dire du bâton, où ces derniers jettent les déchets partout, à l'exemple des vendeurs des figues de barbarie qui ont honteusement polluées l'environnement à la place Ibn-Badis. Une piètre remarque qui n'honore nullement la wilaya de Mascara, où des sommes astronomiques ont été jetées par les autorités dans la rue pour un semblant d'embellissement insolite. On se rend vite compte que le service d'hygiène ne fonctionne plus depuis belle lurette, ou plutôt uniquement, sur injonction des autorités de la wilaya, quand des ministres et autres grosses légumes passent par les grandes artères. En effet, dans ce «carnaval à la dechra», c'est courant, ça brille là où passe les grosses patates du pouvoir et autres médias lourds de notre unique, qui parait-il, sont pris en charge alimentairement par la wilaya, pour redorer le blason terni par tant de dilapidation de deniers publics, visant un gigantisme stérile, indécent et chichement coûteux. Les vendeurs indélicats de ce marché implanté au lieudit Sidi Bouras, à l‘exemple de la place El Argoub, exhibent à même le sol des légumes, des vivres frais, poissons, pains sans se soucier de l'ambiance. L' insalubrite qui perdure à l'heure actuelle dans ces marchés à la criée, la place Cheikh Ouijdi, derrière le stade Meflah Aoued, et le fait que les centaines de vendeurs ambulants illégalement installées ne se mobilisent pas pour assurer la propreté de leur milieu mais surtout des responsables qui ont fait la sourde oreille pour dénicher des marchés de proximités facilement contrôlables. Le tout nouveau wali, dans un point de presse, il y a de cela plus d'une année avait promis en notre présence de remédier à cette situation catastrophique. Mais en vain ! En attendant mieux, peut-être que la prochaine assemblée populaire, qui espérons-le, sera élu démocratiquement sera à la hauteur des prises de décision, où les fausses promesses seront bannies du lexique des absolutismes autocratiques, qui ne jurent que par monts et merveilles. D'ailleurs, des maladies que l'on prédisait éradiquées commencent à se manifester en raison de la mauvaise gestion de la villes, y compris des communes que compte la wilaya de Mascara, vu le manque d'hygiène qui prend de plus en plus d'ampleur, via le manque de civisme de nos concitoyens qui a amplement fait basculer la situation dans le côte dépassé des choses. Aucune campagne de dératisation ou des moustiques qui ont dangereusement ravagé le paysage dans la wilaya, y compris le chef-lieu, n'a par la force des choses incommodé fortement les populations vulnérables. La wilaya de Mascara, mais aussi les autres daïrates, à l'exemple de la commune de Tighennif, sont devenues invivables où les gros rats cohabitent avec les populations au prix de quelques entorses aux bonnes manières sur la gestion de la chose publique où des élus imposés et autres responsables véreux se sont remplis les poches légalement mais dans des proportions insoupçonnées. N'en déplaise à certains !

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