Le commerce informel semble prendre le dessus sur les autres activités dites «légales». Pour preuve, les vingts marchés de proximité réalisés à travers le territoire de la wilaya sont toujours fermés. Ledit phénomène a pris, faut-il le rappeler, des proportions inquiétantes, ces dernières années. Le commerce informel semble prendre le dessus sur les autres activités dites «légales». Pour preuve, les vingts marchés de proximité réalisés à travers le territoire de la wilaya sont toujours fermés. Ledit phénomène a pris, faut-il le rappeler, des proportions inquiétantes, ces dernières années. Et aussi paradoxal que cela puisse paraître, le citoyen continue, ou plutôt préfère s'approvisionner de ces espaces informels et boude ces marchés réalisés à coup de milliards par l'Etat. La situation des marchés de la localité de Sidi Lazreg, entre autres, est un exemple édifiant sur les dysfonctionnements du secteur du commerce à Relizane. Ces marchés sont toujours abandonnés et par ses locataires et par le consommateur. Tout en déplorant cette situation, les rédacteurs dudit rapport déplorent également la réalisation d'autres marchés de proximité. Et sur ce plan, la situation est loin d'être reluisante puisque sur les vingts marchés de proximité programmés plus de la moitié de ces espaces n'est toujours pas exploitée. En termes plus clairs, plus de 200 locaux ne sont pas attribués, au grand dam des jeunes chômeurs. D'où l'urgence d'assainir la situation des bénéficiaires et du secteur en général. Les services concernés sont, d'ores et déjà, appelés à revoir leur stratégie menée jusqu'alors. Une stratégie qui a vraiment montré ses limites. Le taux d'occupation des marchés réalisés à travers tout le territoire de la wilaya est loin des objectifs escomptés. Les 100 locaux de Sidi Lazreg et les 30 locaux de Aïn Rahma, sont un autre exemple édifiant sur un constat que tout le monde partage. Pour rappel, ces locaux ont été saccagés à maintes reprises par des jeunes délinquants.