«Neuf ans après, voila une victoire qui ouvre les portes pour le rêve d'une troisième étoile, l'ambition de la direction d'aller aux ¼ de finale de la Champions League africaine. Les joueurs de la JS Kabylie ont réussi à s'imposer sur leur terrain par un score à valeur de trois points face à l'AS Vita Club, un club congolais basé dans la ville de Kinshasa et fondé en 1935. Ce club a remporté la Ligue des champions Africains en 1973, ainsi que de nombreux titres de champion de RDC. La JSK pour le compte de sa première journée du groupe «D», fait un grand pas qui signifie à ses yeux qu'elle peut encore, tout en gardant les pieds sur terre, réaliser ce qui n'était pas possible les années précédentes. Le gagnant c'est bien la Kabylie, et avant elle, l'Algérie. Velud Hubert cessera de ronger ses ongles, il a concrétisé un de ses principaux objectifs en attendant la suite. Ce but fêté par ses 20.000 supporters aurait pu s'inviter bien avant et en plus en compagnie d'autres buts, mais la précipitation, cette pièce maîtresse qui détrompe beaucoup de joueurs, lorsqu'ils veulent sortir d'une compétition vainqueur. Ce vendredi, le scénario était là et le résultat l'est aussi. 66e minute, servi par Hamroun, Addadi décroche les trois points. Que feront les deux autres équipes qui se sont engagées hier, samedi entre le Raja Casablanca et l'Espérance de Tunis, double tenant du titre, que les poulains du technicien français Hubert Velud, affronteront lors de la prochaine journée, prévue le vendredi 6 décembre, en Tunisie. Toute la Kabylie y croit très fort avec ses fans, à décrocher une troisième étoile, après celles remportées en 1981 et 1990. Il faut aussi rappeler que le club kabyle était absent de la C1 depuis neuf ans exactement. Autrement dit, depuis sa demi-finale en coupe d'Afrique des clubs Champions en 1996. Il retrouve, enfin, la prestigieuse compétition, mais sous le format Ligue des Champions de la CAF. Nouveauté pour sa participation, elle qui fut toujours seule représentant algérien lors de ses diverses participations en compétitions africaines, Hamrroun que nous avons rencontré un peu plus tard à la sortie des vestiaires, nous dira tout simplement : «Nous avons eu en face une équipe très bien structurée, bien soudée. Une équipe très compétitive. J'étais aux anges lorsque j'ai vu le ballon au fond des filets. Ce fut pour moi un soulagement. Lorsque nous portons le maillot de la JSK, nous ne visons qu'une seule chose la victoire. Nous nous sentions forts parce que nous avons un tas de bons joueurs. Nous continuerons, je l'espère, sur cette lancée, tout en gardant les pieds sur terre, notamment en nous concentrons sur le prochain duel avec nos amis de l'Espérance de Tunis le 6 décembre». «Nous l'attendions cette victoire qui nous donne l'espoir d'aller vers une finale qui ne fera qu'honorer le football algérien, et notamment le football kabyle. C'est un grand virage que les jeunes viennent d'entamer. Je suis persuadé que cette fois-ci, ce sera la bonne. Nos avons énormément rêvé de cette traversée, nous y voila», nous confie K. Drisse, ancien jouer des Fennecs. Pour le supporter Abdelaziz Merabti, «c'es la fête qui se colle à une autre fête que nous espérons depuis des années, elle est à la portée des joueurs, et rien ne devrait les empêcher de ne pas aller plus loin. Ca commence toujours par des difficultés, mais ça se termine soit par de bons résultats, soit par un niveau qui montre la mutation de notre équipe. Je suis persuadé que la finale et juste là, à côté». «La finale est à côté, il faut la chercher. Je suis convaincu que cela est possible. La JSK est une équipe qui crée des miracles avec d'autres équipes nationales, si seulement la gestion de notre foot est correcte et qu'elle favorise son développement. Nous devons nous mobiliser pour remettre en ordre les textes et les hommes qui puissent accompagner les équipes vers des résultats que le football algérien exige. Je suis heureux comme tous les sportifs et nous souhaitons la même joie pour l'USMA», résume Abdelkader Nour.