72 % de possession de balle pour la JS Kabylie contre seulement 28% pour le RAJA de Casablanca, 16 tirs cadrés contre 3 et 7 corners pour les locaux contre 0 pour les visiteurs, et enfin aucun hors jeu pour la JSK contre 4 pour les Marocains. Enfin, deux penaltys refusés pour la JSK. Une statistique qui en dit long sur cette rencontre qui aurait pu faire avancer les Kabyles sur le classement, a une fois de plus confirmé que les choses deviennent difficiles pour les gars de Velud. Que faire pour tenter de sauver les meubles ? C'est la question qui voyage d'un clan à un autre et offre une superbe occasion pour relancer les commentaires sur cette rencontre, et bien entendu sur les chances de la JSK d'aller plus loin. La défaite qu'elle avait déjà ramené de Casa, il y a 15 jours à l'aller (2-0), n'était pas faite pour la faire décoller vers les ¼ de finale. Ce vendredi, devant un stade plein à craquer, la victoire pronostiquée ne s'est pas faite une place au classement de cette 4e journée de la phase de groupes de la Ligue des champions africaine, malgré la statistique donnée plus haut. Ce qui fait dire aux supporters non déçus, mais réconfortés par la qualité de jeu, qu'ils étaient dégoûté par l'arbitrage qui a gâché la fête, une fête footballistique africaine. Il est vrai que 48h ce sont écoulées après ce refus de signaler le penalty, le groupe de JSK ne vas pas digérer cette décision, «il fallait jouer contre l'arbitre, et non pas contre une équipe adverse. Ainsi est fait le football africain dirigé par des arbitres qui ne manifestent aucun signe d'intelligence ni de diplomatie lors des différentes rencontres, et ce, contrairement à leurs confrères d'outre-mer. L'arbitrage, un phénomène qui massacre les rencontres, qui met à genoux des équipes qui ont tout fait pour élever le niveau de la qualité de jeu et force de constater que les équipes algériennes, en font les frais et elles continueront encore pour longtemps», martèlera un membre du bureau Kabyle avant d'ajouter «Est-il normal qu'un arbitre africain puisse ignorer une telle faute ? Sur le terrain, nous, nous n'avons pas gagné et nous avons raté d'énormes occasions de scorer, cela s'explique mais cela est une autre affaire que nous soignerons à notre niveau, mais à l'échelle de l'arbitrage, le mal est profond. Comment expliquer qu'aux ultimes instants du temps additionnel, malgré cette main marocaine litigieuse, on arrive à fermer les yeux ? Nous espérons que la CAF, sur la base des éléments que nous porterons sur le rapport, prendra de sérieuses décisions pour sauver le football», nous confiera à la fin de la rencontre un autre membre du staff. Troisième avec 4 points de retard sur son adversaire, à deux journées de la fin, les hommes de Mellal se retrouvent en ballottage défavorable dans cette formidable course à la qualification dans ce groupe que gère l'Espérance de Tunis. Que reste-t-il à faire, sinon garder l'œil sur le reste des matches, et justement, le double tenant du titre est revenu avec une victoire (2-0) du Congo sur le terrain de l'AS Vita Club…
