L'assassin de l'adolescente âgée de 17 ans, répondant aux initiales S. S, le père, dont le corps décapité a été retrouvé lundi dernier dans la forêt de Yakouren à quelques kilomètres de la ville natale de la défunte, Azzazga, à l'Est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, a été placé, avant-hier jeudi, en détention préventive, a indiqué, le procureur de la République, près le tribunal de cette ville (Azzazga), El Hadj Aggoune. Pour, a-t-il dit lors d'une conférence de presse, « homicide volontaire avec préméditation en commettant des actes de cruauté ». La victime, qui habitait avec son père à la cité Tizi N' Fliki dans la commune d'Azazga, a poursuivi El Hadj Aggoune, a été portée disparue le 1er février 2021. Des parties de son corps décapité, dont la tête détachée et le pied gauche qui porte des traces de brûlures au carburant, ont été retrouvées lundi dernier dans une décharge à la forêt de Yakouren à quelques kilomètres de la ville d'Azzazga. «Le père meurtrier a avoué», a poursuivi le procureur de la République près le tribunal d'Azzazga. Le 7 février 2021, a-t-il ajouté, la dénommée la mère de l'adolescente, répondant aux initiales M. F , s'était présentée au commissariat de police de la ville d'Azzazga pour signaler la disparition de sa fille. Le même jour, père, le dénommé S. A, s'était également rendu à la police pour signaler à son tour la disparition de la fille mineure depuis le 1er février 2021. « Une enquête a été immédiatement ouverte », a-t-il dit, relevant que le 15 février, soit, une semaine après, les éléments de la Gendarmerie nationale de Yakouren ont signalé par téléphone vers 16h00 de l'après-midi, la découverte de deux membres d'un corps de sexe féminin, une tête détachée d'un corps de sexe féminin et le pied gauche également détaché du corps avec des traces de brûlures duquel se dégageait l'odeur de l'essence, dans une décharge publique dans la forêt de Yakouren. Après une comparaison entre la photo de l'adolescente disparue et la tête du corps décapité retrouvé à la forêt de Yakouren, il a été déterminé la compatibilité entre les deux, ce qu'a confirmé la mère de la victime, a-t-il encore poursuivi, ajoutant qu'après une perquisition au domicile de la victime en présence du père meurtrier, il s'est avéré que ce domicile était le lieu du crime. «Des preuves scientifiques suffisantes ont été recueillies sur les lieux prouvant que l'adolescente a été tuée par son père. Ce dernier, répondant aux initiales S. A, a tué sa fille, il a découpé son corps avant de s'en débarrasser dans la nature».
