La nécessité de répertorier à travers les thèses universitaires les crimes perpétrés par le colonialisme français contre le peuple algérien, a été soulignée dimanche par les participants à un colloque organisé à Laghouat à l'occasion de la Journée nationale de la Mémoire, commémorant les massacres du 8 mai 1945. Les intervenants, des universitaires et chercheurs en histoire, ont mis en avant la nécessité d'accorder davantage d'intérêt aux sujets liés à la mémoire nationale, notamment les crimes odieux commis par le colonialisme français contre le peuple algérien et de les répertorier à travers les thèses de fin d'études universitaires. Ils ont également mis l'accent sur l'importance de l'organisation de rencontres, séminaires, conférences, journées d'études et expositions historiques, sur cet évènement historique et l'ancrage de la culture de l'histoire et la prise de conscience concernant la question de la mémoire nationale en milieu universitaire, par le biais des différents acteurs, clubs et organisations estudiantines, a indiqué le vice-doyen de la faculté des sciences humaines, Abdelkader Allel. Ce responsable a suggéré la création d'un concours de la meilleure œuvre sur la mémoire nationale avec la participation des étudiants, toutes filières confondues. Les participants ont recommandé, par ailleurs, la création, au niveau de l'université, d'un laboratoire de la Mémoire nationale, d'un musée d'histoire traitant de l'histoire de l'Algérie et valorisant, de manière académique, les témoignages vivants, en plus de la commémoration des évènements et manifestations nationaux et la promotion des rencontres sur la mémoire nationale en colloques internationaux. Cette rencontre qu'a abritée la faculté des sciences humaines à l'université «Amar Thelidji», a été riche en communications et interventions ayant trait aux massacres du 8 mai 1945, parmi lesquelles les contributions intitulées «Répercussions des massacres 8 mai 1945 sur le mouvement national» et «Les développements politiques du mouvement national de 1939 à 1945», selon les organisateurs.n
