Plongée dans une gestion confuse et douteuse liée à la gestion anarchiques des ressources financières des collectivités locales voire l'APC de la ville de Tlemcen dont la situation alarmante n'a pu voir le bout du tunnel en dépit des dépassements du premier responsable communal, mettant en avant son autorité, d'ailleurs à l'origine d'un bras de fer l'opposant à ses élus, qui a maintes fois ont fait l'objet de sanctions arbitraires créant une psychose, sans parler des mutations abusives que connait le personnel communal dont la majorité des cadres compétent ont été affectés soit au niveau des antennes communales ou le parc. Ils ne savent à quel saint se vouer, sous la menace verbale sont mis en garde sous prétexte que le wali est au courant de cette situation que vit la mairie. Et compte tenu de cette anarchie, M. Amoumene Mermouri, wali de Tlemcen a diligenté une commission d'enquête concernant en premier lieu la gestion du parc d'attraction de Lalla Setti situé sur les hauteurs de la ville et qui faisait la fierté de la cité des «Zianides», devenu de nos jours un véritable dépotoir à ciel ouvert présidé par le chef de daïra, les membres de la commission d'enquête ont dévoilé un certain nombre de carences, à commencer par un certains nombres de kiosques squattés par des tierces personnes depuis l'installation de ladite assemblée dont un local occupé par un couple. Un autre fait saillant, celui des sanitaires transformés en dépôt contenant de grande quantité de chamia, nougga, bonbons et autres confiseries par les visiteurs venus de divers wilaya, mettant en cause leur état de santé. Cette situation dramatique a suscité de la colère. L'autre point noir, c'est de la billetterie d'accès des véhicules, sa gestion douteuses incitent les autorités locales à l'ouverture d'une enquête approfondie afin de lever le voile sur les recettes journalières où un nombre important de voitures accèdent malheureusement l'anarchie a pris le dessus au sus et au vu de tout le monde, ce qui a aussi soulevé l'ire des vendeurs du marché couvert de la ville, c'est surtout les travaux d'aménagement qui n'ont pas été à la hauteur de l'enveloppe financière allouée. Un autre constat amer, c'est celui du bureau de service des marchés publics qui avantage toujours les mêmes entreprises. Actuellement, l'enquête suit son cours pour mettre fin à cette gabegie caractérisée par une gestion désastreuse qui est à l'origine de ces dérives privant la ville d'antan d'offrir un cadre de vie beaucoup plus agréable aux riverains. D'ailleurs, la vue panoramique qu'offrait la ville jadis aux visiteurs lors des saisons estivales a perdu de son lustre ancestral, un constat désagréable que des milliers de touristes venant de divers coins admiraient, malheureusement ce n'est pas le cas aujourd hui puisque «la Perle du Maghreb» est envahie par la saleté que le premier responsable communal néglige en faisant fi des instructions du Président de la République qui a placé la santé du citoyen au centre de ses priorités par la mise en place d'un cadre de vie environnementale agréable et sain.
