Présidant l'ouverture de la première Session pénale de l'année 2024 au Tribunal Pénal de Première Instance de Dar El-Beida, le juge de la Première Chambre pénale de la Cour d'Alger, Ali Aichour a déclaré, hier, que194 affaires pénales sont programmées et seraient traitées au cours de la Session pénale en cours, qui a débuté hier dimanche et se terminera le 6 juin prochain. Selon le Juge de la Première Chambre pénale de la Cour d'Alger, «les dossiers judiciaires liés au terrorisme, au trafic des drogues et à la Cybercriminalité, occupent le devant de la scène, ils font parties des plus nombreuses affaires à traiter durant cette Session pénale pour l'année 2024», révèle-t-il, tout en expliquant que «ce genres de fléaux criminels recourent à l'utilisation des Technologies modernes et à l'exploitation des sites liés aux réseaux sociaux». Toujours selon le président de la Première Chambre pénale de la Cour d'Alger, «parmi les 196 affaires criminelles se trouvent 34 dossiers judiciaires liés au trafic et à la détention de drogues et substances de psychotropes, 34 autres dossiers liées au terrorisme, 9 dossiers judiciaires liés à la Cybercriminalité, voire le crime électronique, mais le plus important parmi ces affaires criminelles sont les deux dossiers criminels restés enfermés par la justice pendant plus d'une décennie, celle de l'affaire de Tiguentourine, laquelle est prévue pour le 27 mai prochain, dont quatre détenus prévenus seront jugés dans le cadre de cette affaire criminelle», a-t-il dévoilé. «L'affaire concerne le dénommé ''Abdelkader Darouich'', ''Kourmi Bouziane'' et ''Laâroussi Derbali'', ce dernier est un terroriste de nationalité tunisienne, outre l'accusé ''Jaâfar Bouhafs'', ce présumé est accusé de crimes d'appartenance à un groupe terroriste en activité à l'étranger, de crimes de création, d'établissement et de gestion d'une organisation armée dont le but est de commettre des actes terroristes, de répandre les massacres et les sabotages associés au terrorisme, de meurtre volontaire avec torture et brutalité, de meurtre prémédité combiné à un autre crime pour faciliter la fuite de ses auteurs, d'enlèvement et de détention de personnes, d'enlèvement avec torture physique, d'enlèvements avec menaces et violence, de transport du matériel militaire, des armes et des munitions de première et deuxième catégories sans autorisation de l'autorité légalement compétente, de possession d'armes et de munitions prohibées, de délit de sabotage volontaire de biens et d'installations utilisant des matières explosives et bien d'autres chefs d'inculpations», a précisé le juge de la Première Chambre pénale de la Cour d'Alger, Aichour Ali au sujet de cette grosse affaire de Tiguentourine. «La deuxième affaire liée au terrorisme, poursuit le Juge de la Première Chambre pénale, concerne également le cas du principal terroriste du Groupe salafiste, de prédication et de combat (GSPC), ''Abderezzak El-Para'', dont le vrai nom est ''Amari Saifi'', ce chef terroriste notoire est accompagné de 27 autres accusés, dont quatre détenus et un accusé ont été relâchés dans le cadre de l'enquête», dira Ali Aichour.
