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Où étaient les intellectuels arabes et musulmans lors du génocide des Yéménites ?
Imposture morale
Publié dans La Nouvelle République le 26 - 03 - 2025


Depuis quelque temps, Benjamin Stora,
historien français spécialiste de la Guerre d'Algérie et de la colonisation française, désormais réduit à sa judéité, est la cible de critiques virulentes pour son supposé ou avéré silence dans la guerre génocidaire menée par l'Etat nazi d'Israël. D'aucuns,
notamment des intellectuels algériens,
l'accusent de faire preuve d'hypocrisie, voire de complicité.«Lorsqu'il s'agit de Gaza, lorsqu'un autre peuple subit la destruction, l'humiliation et l'oppression, son verbe se fige, sa plume s'assèche, son indignation s'évanouit. Il détourne lâchement le regard, feignant l'ignorance face aux massacres, aux démolitions, aux bombardements qui écrasent, sous le fracas des bombes, des générations entières. Ce silence pesant n'a d'égal que l'infamie qu'il cautionne par son mutisme», écrit Khaled Boulaziz, à propos de Benjamin Stora, dans Algériepatriotique publié le 20 février 2025. A notre tour d'accuser la majorité des intellectuels arabes et musulmans d'imposture morale, d'humanisme à géométrie variable, d'indignation sélective. Où étaient les intellectuels arabes et musulmans – exit Khaled Boulaziz qui, avec honneur, avait dénoncé le génocide des Yéménites –, quand la coalition génocidaire dirigée par l'Arabie Saoudite livrait, durant huit années consécutives, sans relâche, une guerre exterminatrice à la population yéménite ? Où étaient-ils ces millions d'hypocrites arabes et musulmans, quand leurs pays respectifs participaient – ou cautionnaient par leur silence complice – au génocide du peuple yéménite dans le cadre de la coalition militaire dirigée par la féodale monarchie saoudienne ? Il est utile de rappeler qu'en huit ans, la guerre au Yémen aura été l'un des conflits armés les plus meurtriers du début du XXIe siècle. Plus de 380 000 Yéménites ont été massacrés, 4 millions déplacés, 80% de la population sont toujours dépendants de l'aide humanitaire, 17,3 millions de personnes sont impactées par le désastre humanitaire, dont 5 millions en situation proche de la famine, donc voués inéluctablement à mourir, par la faute de la guerre génocidaire menée par la coalition d'une dizaine de pays musulmans. Aussi, aujourd'hui, les intellectuels arabes et musulmans, qui ont brillé par leur mutisme criminel durant huit ans devant le génocide commis contre les Yéménites par la coalition des pays musulmans, n'ont aucune crédibilité en défendant hypocritement le peuple palestinien martyr de Gaza. Pourtant, les Yéménites sont musulmans. Or, l'ensemble des intellectuels arabes et musulmans avaient ignoré délibérément leur souffrance et leur martyre infligés par des Etats islamiques génocidaires. Lorsque le peuple yéménite subit destructions et massacres, «le verbe des intellectuels arabes et musulmans se fige, leur plume s'assèche, leur indignation s'évanouit. Ils détournent lâchement le regard».
En revanche, depuis le 9 octobre 2023, ces mêmes intellectuels s'activent sans relâche pour dénoncer le massacre des Palestiniens de Gaza. Pourquoi cette indignation sélective, cet humanisme à géométrie variable ? Est-ce parce que les auteurs du génocide des Palestiniens sont juifs et, à cet effet, méritent une réprobation et une condamnation sans appel, du seul fait de leur judéité par essence fautive et punissable ?


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