Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Salah Eddine Taleb, prend part, jusqu'au 18 octobre, aux assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale qui se sont ouvertes avant-hier lundi à Washington, avec, au centre des discussions, les principaux défis économiques mondiaux, dont les perspectives de croissance, la stabilité financière internationale et la lutte contre la pauvreté. Selon un communiqué de la Banque d'Algérie, ces réunions se tiennent en présentiel au siège des deux institutions. Elles rassemblent des dirigeants politiques, des ministres des Finances, des gouverneurs de banques centrales, ainsi que des représentants d'institutions financières, d'organisations internationales et de la société civile. Elles offrent une plate-forme d'échanges entre décideurs publics, experts, universitaires et acteurs du secteur privé autour des enjeux économiques et sociaux globaux, notamment la résilience financière, les déséquilibres commerciaux, la transition énergétique et la réduction de la dette des pays en développement. Lors de cet événement international, Salah Eddine Taleb devra intervenir en tant que représentant d'un groupe de pays lors de la session plénière du Comité monétaire et financier international (IMFC) du FMI. Il participera également à la réunion des pays du MENAP (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan) et aux travaux du Caucus africain (African Consultation Group), en présence de la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, et de hauts responsables de la Banque mondiale. L'agenda du gouverneur comprend plusieurs rencontres bilatérales avec le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, ainsi qu'avec des responsables d'autres institutions financières internationales et des gouverneurs de banques centrales. Le programme des assemblées prévoit la tenue de conférences, séminaires et forums de haut niveau parallèlement aux sessions plénières qui aborderont des thématiques liées au développement durable, à la réforme de l'architecture économique mondiale, à la sécurité alimentaire, à la création d'emplois et au rôle du secteur agricole dans la croissance inclusive. Hier, mardi, était attendu le rapport sur les Perspectives de l'économie mondiale (WEO) du FMI. Il devait présenter les dernières projections de croissance économique et analyser les risques pesant sur l'économie mondiale dans un contexte d'incertitude persistante et de tensions géopolitiques et commerciales accrues.