Le long feuilleton du concours de résidanat 2015 d'Oran a finalement connu hier son épilogue après la publication des résultats de la deuxième session qui s'est déroulée les 12, 13 et 14 décembre en cours sur les deux sites : oran.résidanat-dz.com et univ-oran.dz. Quelque 600 lauréats ont été retenus sur les 1 073 qui se sont inscrits pour cette deuxième session (1 041 candidats ont passé les trois épreuves de médecine, biologie et chirurgie, alors que 32 se sont absentés). Hier jusqu'à 11h00 du matin, les listes des lauréats retenus à l'issue de cette deuxième session de résidanat n'avaient pas été affichées par la faculté de médecine. L'ensemble des candidats, cependant, ont pu consulter les résultats sur les deux sites Internet. La répartition des postes aura lieu jeudi 17 décembre en cours à partir de 9h00 du matin à l'auditorium de la faculté de médecine. La présence des lauréats pour la répartition des postes est obligatoire, précise-t-on. Une centaine de postes supplémentaires a été consacrée par la faculté de médecine aux lauréats de cette deuxième session, répartis sur les établissements hospitaliers de la wilaya : 51 au CHUO, 33 à l'EHU, 10 à l'EHS... Cette deuxième session aurait essentiellement profité aux recalés de la première session d'octobre annulée pour «suspicion de fraude», alors que certains ex-lauréats ont été les grands perdants. Cet état de fait s'explique par la tension psychique exceptionnelle dont ont été victimes les ex-lauréats qui ont mené un mouvement de contestation de plusieurs semaines. Ils avaient même passé plusieurs jours sous les tentes à l'intérieur de l'ISM. «Une centaine d'ex-lauréats ont été les plus grands perdants de cette deuxième session. Alors qu'ils étaient en train de contester les résultats, leurs camarades recalés révisaient dans les bibliothèques», regrette ce délégué du comité des médecins résidents d'Oran. Il faut avouer que cette deuxième session, contrairement à ce qui a été annoncé par les responsables de la faculté de médecine et de l'université d'Oran, n'a aucunement garanti «l'égalité des chances et la préservation des intérêts de tous les candidats».
