L'association «Enfance en détresse El Hachemi Fatima-Zohra», en collaboration avec le CIDDEF (Centre d'information et de documentation sur les droits de l'enfant et la femme), a organisé cette semaine une formation autour du thème générique de la Convention des droits de l'enfant et la législation algérienne en matière de promotion des droits de l'enfant. Destiné à un public ciblé, comme les animateurs du mouvement associatif local, des enseignants et des élèves de différents paliers scolaires. «L'objectif de la formation est d'acquérir des techniques d'animation à travers des jeux d'animation sur le thème des droits de l'enfant», explique Belkhodja Khadidja, l'une des responsables de l'association «Enfance en détresse El Hachemi Fatima-Zohra». Dans un manuel pédagogique «mieux connaître tes droits», distribué aux participants, l'on y apprend à travers des activités ludiques les droits de l'enfant et leur promotion au sein de la société algérienne. Animé, pour la partie législation par une juriste, Aït Zaï Nadia de l'université d'Alger, et une psychologue, Selma Malika Khelif, pour la partie méthodologie, l'atelier de formation a fait le point sur la situation des droits de l'enfant en Algérie, avec des cas pratiques sur l'utilisation des techniques d'animation et utilisation du manuel «mieux connaître tes droits», à l'adresse des élèves des trois paliers scolaires. Créée en 2001 par une poignée de personnes au cœur sensible et généreux, l'association «Enfance en détresse, Hachemi Fatima-Zohra» a pu grandir pour prendre actuellement en charge une centaine d'enfants en difficulté scolaire, sociale et psychologique. Animée par des bénévoles aussi convaincus qu'infatigables de la cause des enfants, à l'image de la dynamique Belkhodja Khadidja et Chaïb Mâachi aux côtés de psychopédagogues, psychoclinicien et autres assistantes sociales, l'association a vu le jour sous le concept générique de la création, devenu nécessaire, d'un espace intermédiaire et alternatif pour la prise en charge des enfants en difficulté ou en échec scolaire. Pour contribuer par des actions d'amélioration et de soutien scolaire aux enfants en difficulté, l'association organise, par ailleurs, des ateliers de pratique culturelle, éducative et d'assistance psychothérapeutique en milieu scolaire pour les enfants en difficulté âgés entre 6 et 15 ans. L'association mène également des actions de sensibilisation en direction de la famille, des parents, éducateurs et enseignants. L'association a pu bénéficier du programme européen ONG II de soutien aux associations de développement algériennes, ce qui lui ouvre la voie grande ouverte vers d'autres actions de promotion des droits de l'enfant dans la lettre et l'esprit de la Convention universelle des droits de l'enfant, ratifiée par l'Algérie en décembre 1992.
