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ROMANS «REALISTES»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 11 - 2016


Livres
Le tycoon et l'empire des sables. Roman de Salah Chekirou. Edité à compte d'auteur (ACA), Alger 2006, 255 pages, 480 dinars.
Le roman finit comme finissent toutes les histoires romancées basées sur une réalité dont les auteurs n'osent pas citer, par leurs noms réels, les héros, les «méchants» et les institutions ou organismes, soit par peur de représailles (sous toutes les formes), soit par souci de ne pas nuire aux descendances, soit par peur d'on ne sait quel procès ou autre chasse aux sorcières (sous toutes les formes)... Donc, «les faits relatés dans cette histoire auraient pu être réels et la cellule de renseignements et d'investigations financières, Cerif, n'a jamais existé», écrit l'auteur en guise d'épilogue.
C'est donc l'histoire (se passant en Algérie, mais aussi à l'étranger, tout particulièrement en France) d'un jeune pharmacien, fils d'un ancien «haut responsable», qui se transforme, du jour au lendemain, en homme d'affaires international important (jet privé, hôtels de luxe, whisky et «pépées» à gogo...) en magnat (un «tycoon»). Sous couvert d'activités multiples (banque, compagnie d'aviation civile, chaînes de télévision...à l'étranger, immobilier...) il brasse des milliards de dinars (tous provenant des épargnes institutionnelles devenues généreuses... et de citoyens alléchés par un taux d'intérêt très élevé) vite transformés (par des voies «amicales» compréhensives) en euros et en dollars et transférés à l'étranger. Grâce à une stratégie de com' (cadeaux, voyages organisés en faveur de la presse, des vedettes internationales, et des épouses et amies des amis, facilités bancaires, prêts à faible taux d'intérêt, cartes bancaires internationales, recrutement d'«enfants de...», sponsorings sportifs et politiques...) qui ne regardait pas à la dépense, il s'attire toutes les bonnes grâces. Presque le sauveur d'une économie nationale à la recherche, il est vrai, de «golden boys» pouvant «booster» le secteur privé.
A-t-il franchi la «ligne rouge» tracée par ses parrains et ses «mystérieux bailleurs et facilitateurs de fonds» ? Les fins limiers des «services» sont chargés de l'enquête... Le scandale éclate assez vite, entraînant, dans son sillage, la mort (inexpliquée) de certains enquêteurs, l'effondrement de l'«empire des sables», la ruine de bien des familles et des épargnants, le chômage de milliers de travailleurs. Sur une ardoise estimée à 4 milliards de dollars, plus de 2 milliards de dollars avaient, en fin de parcours, disparu. Mais, c'est là le thème d'un autre roman, peut-être ! Pas si sûr, l'auteur s'étant «exilé», par la suite, au Canada, et si mes souvenirs sont bons, son livre aurait même été retiré des librairies... et il aurait même été relevé de ses fonctions (il était cadre dans une entreprise publique de communication).
L'Auteur : Né en 1954 à Redjas (wilaya de Mila), études et journalisme (Université d'Alger) excellent bilingue (arabe et français), il a longtemps dirigé la rédaction du journal l'Unité (Jfln) puis l'entreprise éditrice de cet hebdomadaire. Directeur de l'édition au sein de l'Anep durant les années 2000. Réside actuellement au Canada où il se consacre, entre autres, à l'écriture. Auteur de plusieurs romans pour la plupart dans le genre «fiction (très) réaliste».
Avis : De la fiction qui a puisé ses éléments de travail dans la réalité... bien amère.
Extrait : «De nombreux immigrés versés dans le monde des affaires se plient en quatre devant les personnes liées au pouvoir de l'autre côté de la Méditerranée» (p 171)
Citations : «Le pouvoir manipule tout dans ce pays. Rien ne lui échappe. Il manipule les partis, la vie associative, comme il a bien manipulé l'école et la religion. On connaît le résultat» (p 189), «L'histoire de Khortall est loin d'être un conte de fées ; elle se confond plutôt avec l'histoire de Frankenstein, ce monstre de laboratoire qui, dès qu'il a reçu le souffle de la vie, s'est retourné contre son propre créateur» (p 211)
Dieu n'habite pas La Havane. Roman de Yasmina Khadra. Casbah Editions, Alger 2016, 295 pages, 1 000 dinars.
La Havane (et Cuba, toujours castriste). Aujourd'hui ou hier à peine. Vue par Yasmina Khadra à travers son dernier roman. Un titre évocateur... pouvant laisser croire à une vie hors du temps, hors du réel, peut-être même abandonnée... par Dieu, une vie ou un semblant de vie agrippé aux oripeaux d'un passé en gande partie disparu, d'un passé mythifié fait seulement de souvenirs souvent n'ayant rien à voir avec la politique (qui est toujours faite par et pour les autres et non pour les humbles), d'un présent difficile bien qu'heureux et d'un avenir fait d'exils et de fuite en avant.
C'est l'histoire d'un vieux (59 ans, c'est peu mais c'est déjà beaucoup quand on est obligé de «ramer» à longueur de journée pour gagner dignement sa vie ) chanteur cubain, à la «voix d'or», amoureux de lui-même, de ses succès auprès des publics et des quelques touristes de passage, qui, employé des décennies durant dans les restes d'un vieux music-hall, se voit soudainement sans emploi (l'établissement touché par les «réformes»... et la re-privatisation). Chanter, c'est sa vie et la foule de fans lui manque... Retrouver un emploi stable est plus que difficile sinon impossible pour quelqu'un de son âge, d'autant que la mode musicale a évolué, laissant sur le carreau la rumba et tous les styles classiques pourtant assez beaux mais au public vieilli et restreint.
Sans logement fixe, car trop fixé sur son «art», il rejoint la masse des artistes rejetés par la vie révolutionnaire faite d'austérité, devenus des marginaux économiques. La solidarité familiale est là, mais elle ne suffit plus. Pis encore, il tombe amoureux d'une belle jeune fille, Mayensi, de presque trente années sa cadette. Elle aussi, une marginale d'une autre dimension. Fille de pêcheur, adorant la poésie mais totalement «détraquée», car ayant perdu trop tôt un père qu'elle adorait. Il l'ignore... et le saurait-il qu'il continuera à l'aimer. Un jour, elle partira, lui laissant bien des blessures, mais surtout un poème émouvant qu'il mettra en musique, qu'il chantera avec succès. Ainsi, la vie est faite de folie, d'amour, de peines et de voies qui se rencontrent et se séparent... bien souvent dans la douleur. Heureusement, à la Havane, à Cuba, même si Dieu n'y habite pas, la pulsion de vie, avec des bonheurs tout simples et des âmes non totalement «virusées», reste toujours la plus forte.
L'Auteur : Né en janvier 1955 à Kenadsa, élève de l'Ecole des cadets de la Révolution, ancien officier de l'Armée nationale populaire, Yasmina Khadra, de son vrai nom Moulessehoul Mohammed, est, aujourd'hui, un écrivain très connu. Lu dans des dizaines de pays, il est traduit en plusieurs langues. Il a à son actif plus d'une trentaine d'œuvres dont deux sont autobiographiques («L'Ecrivain» en 2001, «L'imposture des mots » en 2002). La plupart sont des romans dont certains ont été adaptés au cinéma comme «Morituri», «L'Attentat», «Ce que le jour doit à la nuit» et «Les hirondelles de Kaboul» et au théâtre et même en bandes dessinées... ceci sans parler des ouvrages (dont des romans policiers) publiés sous pseudonyme au milieu des années 80 et au tout début des années 90, inventant même un personnage fameux, celui du Commissaire Llob («Le Dingue au bistouri» et «La foire aux Enfoirés»). A noter qu'il a co-signé, aussi, des scénarii de films... qu'il a été un certain temps directeur du Centre culturel algérien à Paris... et qu'il a même tenté une courte «aventure» politique lors des dernières présidentielles !
Avis : Un (bon) roman qui se lit rapidement
Extraits : « Mourir pour un idéal... c'est confier cet idéal aux usurpateurs ; les orphelins auront beau le réclamer, personne ne le leur rendra» (p 11), «A La Havane, les familles vivent à plusieurs dans un même appartement. Depuis 1959 et la révolution castriste, la population a centuplé, mais la ville n'a pas bougé d'un poil, comme si une malédiction la retenait captive d'un passé aussi flamboyant que l'enfer» (p 55)
Citations : «Le monde n'est pas obligé d'être parfait, mais il nous appartient de lui trouver un sens qui nous aidera à accéder à une part de bonheur» (p 9), «Les enfants sont ainsi faits. Petits, on a envie de les dévorer. Grands, on regrette de ne pas les avoir dévorés» (p 60)
Le premier sera un garçon. Roman de Rachid Oulebsir. Editions Frantz Fanon, Tizi Ouzou, 2016, 151 pages, 600 dinars.
Un roman ? Oui, mais aussi un essai qui ne dit pas son nom, et on ne pouvait s'attendre à moins de la part de Rachid Oulebsir, toujours «possédé» par sa Kabylie natale, toujours soucieux de mettre en exergue ses aspects culturels «éternels» (en tout cas, ce qui en reste). Pour lui, en parler, c'est déjà une forme de sauvetage, de préservation et de possible réhabilitation.
A travers l'histoire du premier voyage en Algérie d'un jeune couple d'émigrés algériens - deux enfants de harkis, un homme, Khaled et une femme, bien intégrés dans la société française, encore sans descendance malgré cinq années de mariage, et venus, en fin d'été, à la découverte du pays de leurs parents - la société kabyle est disséquée, à travers la vie quotidienne. Le village, la famille, les alliés, les femmes, les jeunes filles si belles «réduites à porter des fagots de bois et des cruches de terre cuite», les jeunes, la gestion du village et l'entraide, la terre, la poésie avec le mystérieux Hand-Ven-Li, les pratiques sociétales, culturelles et religieuses, la virginité... les touristes «émigrés» (il y aurait trois types de vacanciers), les rêves de départ, l'électrification, la modernité, les nouvelles constructions, «moches copies des pavillons de la banlieue parisienne», et l'avenir du pays et la vie politique... un peu. Il est vrai que celle-ci, n'ayant rien apporté au développement du village, est totalement ignorée. Méprisée plutôt.
Hélas, malgré une certaine qualité de vie que certains essaient de conserver loin du fracas de la ville et des tentations de l'exil, le couple découvre que la montagne est en train de «perdre son âme», avec une population vieillissante qui n'arrive pas à transmettre ses repères et ses valeurs à des jeunes de plus en plus «connectés» avec l'«ailleurs».
Heureusement qu'il y a Rachid, le journaliste revenu à sa terre pour tenter de faire «renaître la montagne même si ses habitants pensaient à tort être les derniers Kabyles»... et les femmes (et l'auteur estime que «c'est un roman au féminin»), avec leurs secrets, leurs passions retenues et leur force de caractère... et leur «savoir-faire» qui, malgré une vie à l'écart, jouent un rôle central dans l'aventure de modernisation du village... Elles pourront même aider la jeune parisienne a, peut-être, avoir un enfant... un garçon bien sûr. Sidi Lmouafak, visité et les rites habituels accomplis, y veillera !
L'Auteur : Diplômé des universités Paris-Nord et Paris 1 Panthéon Sorbonne en Economie politique, il est l'auteur de plusieurs romans, de recueils de contes et d'essais portant tout particulièrement sur la patrimoine culturel amazigh.
Avis : Style original, quelque peu déroutant... surtout si on ne tient pas compte de l'engagement culturel de l'auteur qui défend l'oralité (sa fin signifierait, selon lui, «la fin de notre civilisation parce qu'elle transmet des valeurs universelles ») et son rejet du système mercantile (déclaration lors d'une séance-dédicace à Tizi Ouzou).
Extrait : «Vous les accueillez en libérateurs. Leurs voitures polluent les poumons du village, leur argent pervertit les commerçants, leurs gadgets ridicules arrachent les yeux de nos chérubins, leurs habits déclassent nos antiques tenues, leur discours enterre notre vieille langue aux lettres d'argile et de laine, les sourires de leurs femmes vous renvoient dans l'enfance ! Les émigrés souillent notre âme ! Ils vous délesteront de votre rôle, vous déculpabiliseront de votre renoncement ; leur présence factice est une aubaine de plus pour justifier votre défaite !» (p 43).
Citations: «Derrière toutes les décisions imprévues, les démarches précipitées, il y a un rêve» (p 7), «Dans notre vieille langue kabyle, la jalousie était toujours exprimée au pluriel» (p 39), «Etre amoureuse, c'est chevaucher un lion, tu ne sais pas sous quel arbre il va te dévorer.» (p 68), «Le bled que l'on a tellement diabolisé ou valorisé, c'est selon. Ce pays, pourtant paradisiaque... où, leur (aux enfants d'émigrés, les tout petits de la troisième génération) a-t-on répété, la vie est impossible» (p 137), «Chez les Kabyles, l'amour est un véritable accident quand il survient» (p 147)
PS : Le 21e Sila, c'est fini ! Cette fois-ci, peut-être moins de monde, mais toujours beaucoup de monde, moins d'embouteillage à l'entrée et à la sortie, moins de pagaille et un meilleur accueil dans les stands et, globalement, une bien meilleure organisation qui éloigne la manifestation de la «Foire-Kermesse», tout en la rapprochant du «Salon». Avec l'âge, ça se bonifie et c'est une bonne chose. Seul bémol, les prix bien (trop) souvent élevés (une répercussion d'un processus de production assez lourd et dont la fabrication avec des intrants presque tous importés)... Quant aux ouvrages importés (et, il y en avait... du plus utile au plus inutile), ils étaient quasi-inaccessibles, tout particulièrement les ouvrages documentaires (encyclopédies, dictionnaires, ouvrages scientifiques et techniques...), c'est-à-dire les plus recherchés par le public des cadres, enseignants, collégiens, lycéens et étudiants.
Quant à l'animation, égale à elle-même, avec ses succès et ses «couacs», elle a favorisé ou a fait la part belle, me semble-t-il (je me trompe, peut-être, n'ayant pas, comme à mon habitude, tout vu, tout lu et tout entendu !), aux sujets-catastrophe qui «dépriment» bien plus qu'optimistes et encore moins joyeux. Noir, c'est noir, n'y a-t-il donc plus d'espoir ? Face à la mondialisation «néo-libérale sauvage», au terrorisme, à l'islamisme, à Daech, à la chute du prix du baril de pétrole, aux multinationales, à la corruption, aux nouveaux impérialismes, aux complots (américains, sionistes, néo-colonialistes...), au désordre mondial...
Grandes absences incomprises (des non-«initiés» que nous sommes ) : R. Boudjedra, B. Sansal, N. Bouraoui, M. Mokkadem, Lakhous, K. Daoud,Y. Khadra et d'autres et d'autres... Heureusement qu'Amal Mosteghanemi, toujours époustouflante, est passée en «coup de vent» et que Edwy Plenel, W. Laredj et D. Laferrière ont fait le plein.
Un grand bravo à Leïla Slimani, la belle et jeune franco (- marocaine), ancienne journaliste, pour son succès au Goncourt 2016 avec son second roman «Chanson douce» ; un livre «sombre mais délicieux». Elle s'est imposée juste devant un écrivain africain, Gaël Faye, ce qui est une autre satisfaction. Et, bravo, aussi, à Yasmina (Evelyne, Agnès) Reza, la française de père juif, mi-russe, mi-iranien et de mère hongroise, pour le Prix Renaudot, avec un livre «lumineux et cocasse», «Babylone». Les prénoms nous suffisent !


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