Décidément, rien ne va plus au sein du vieux club de Hamra Annaba qui, après avoir été relégué la saison dernière en inter-régions pour de multiples raisons, vient de toucher le fond en occupant, depuis l'entame du championnat, la place de lanterne rouge, loin de l'avant-dernier de la classe, avec deux victoires seulement à son actif. L'entraîneur Ammi Abdelmajid, qui a pris en main la barre technique du club depuis deux semaines après le départ de Biskri, ne cache pas son désarroi. « Que voulez- vous que je fasse ? On m'a appelé pour sauver l'équipe de la relégation. Tout le monde connaît la situation du club à la suite du départ massif de tout l'effectif vers l'IRBEH et d'autres clubs. J'essaye de faire de mon mieux », a indiqué le coach Ammi. Cet immense imbroglio qui caractérise l'actualité quotidienne du club a amplifié la crise qui est devenue interminable et quasi chronique. Au lieu d'unir leurs forces et travailler pour le bien du club, tout a été fait pour mener Hamra, que les Bônois jadis chantaient à tue-tête dans les stades d'Algérie, vers l'abîme. Le président Djamel Messadek est venu dans une conjoncture très difficile et doit faire face à toutes les difficultés rencontrées. Celui-ci a évoqué plusieurs problèmes, et s'est retrouvé seul pour tenter de sauver le navire du naufrage. Toujours est-il, qu'à ce rythme, l'équipe championne et détentrice de la coupe d'Algérie saison 1963-1964 et chère au regretté feu Hadj Boufermes et d'autres talentueux joueurs disparus, vient de toucher le fond du gouffre.
