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Le nouveau wali préside son premier conseil exécutif: Des solutions pratiques pour des priorités
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 10 - 2019

  A son premier conseil, M. Djellaoui n'a pas laissé l'impression d'un nouvel arrivant à la (tête de) wilaya. D'un chef qui a eu juste le temps de lire la monographie de la ville, connaître qui fait quoi, jeter un coup d'œil sur les dossiers prioritaires, au bureau ou sur chantier. Vingt jours lui ont suffi pour diagnostiquer la gestion et les secteurs-clés. Mieux, des solutions de redressement ont déjà été mises en action.
Petite cérémonie d'adieu, au début d'audience, à l'égard du directeur des Equipements publics (DEP) et du directeur de la Jeunesse et des Sports (DJS), non reconduits au sein de l'équipe exécutive locale version Abdelkader Djellaoui. On a eu beau empaqueter dans du papier peint ce départ simultané de deux intervenants principaux dans le chapitre infrastructures du rendez-vous de 2021, la thèse d'une mise à l'écart sur fond d'un constat insatisfaisant quant au dossier des JM-2021 n'a pas pu être mise en défaut. Solennités évacuées, place à ce point d'ordre inséré par le wali : «Ce premier conseil exécutif n'a ni pour vocation ni pour objectif de traiter 15 points inscrits à l'ordre du jour, comme j'en ai eu des échos d'ici et d'ailleurs. Personnellement, je n'aime pas les réunions élargies et les menus surchargés et je leur préfère de loin les mini-séances de travail et les briefings restreints. Ce conseil se veut d'abord et surtout une prise de contact. Mais en même temps une présentation à grand trait de ma méthode de travail, mes orientations générales». Une prise de contact, une première rencontre à forte consonance didactique, une présentation de l'ébauche d'un plan d'action, un diagnostic préliminaire général… Le conseil exécutif «inaugural» du wali d'Oran M. Djellaoui a été un peu de tout cela à la fois. Les chiffres ne mentent pas - ou presque - c'est par les indicateurs financiers de la collectivité que le wali a amorcé son diagnostic préliminaire. Prié d'être très synthétique, en attendant une réunion à venir dédiée exclusivement à ce thème, le directeur de la Programmation et du Suivi budgétaire (DPSB) a dressé un tableau synoptique sur la situation des programmes PSD et PCD.
UNE CELLULE CENTRALISEE POUR LE SUIVI DU DEVELOPPEMENT
Pour les programmes sectoriels décentralisés, ce n'est pas tant le faible taux de clôture des opérations inscrites au titre des exercices budgétaires antérieurs - nombre de projets encore inachevés remontent jusqu'à 2006-2008 - ni même le faible taux de consommation des crédits (CP) 2019, qui semblent avoir dépité le wali que les raisons - frisant la stupidité parfois - à l'origine de certains projets inaboutis. A l'image de cette nouvelle faculté de 2.000 places, à l'Université d'Oran 2, livrée il y a plus d'un an mais non encore fonctionnelle à cause… d'une facture non payée par le maître d'ouvrage, la DEP, au compte du CTC. Le comble de l'ironie, même le secrétaire général de wilaya ignorait ce fait (insolite). Ou encore de ce nouveau CEM qui aurait pu ouvrir dès cette rentrée scolaire pour peu qu'on ait pris la peine de signaler l'inexistence d'une voie d'accès, charge à la wilaya d'y trouver une solution par le biais de la DTP ou via un petit appel à contribution à l'adresse à des entreprises partenaires. Symptômes, entre beaucoup d'autres, d'un manque d'esprit de travail intersectoriel. Ce à quoi a remédié sur-le-champ Abdelkader Djellaoui par la mise en place d'une cellule de développement chargée du suivi et de l'accompagnement des différents projets de développement local, tous secteurs confondus, une sorte d'instrument de veille et d'alerte subordonné au comité de pilotage piloté par le wali. Les membres de la cellule nouvellement créée, présidée par le SG de wilaya qui est secondé par le DPSB, auront notamment à passer au peigne fin la nomenclature sectoriel-PCD, avec obligation pour les maîtres d'ouvrages de procéder à l'actualisation de leurs projets respectifs et de mettre au point un plan de financement (ou plan de décaissement de projet).
UN SUIVI INFORMATISE DES PROJETS COMMUNAUX
Ils sont tenus de remettre sous quinzaine un compte rendu exhaustif de leur mission, en vue d'une prochaine réunion wali-maires-directeurs de secteurs. Le directeur de l'Administration locale (DAL) aura, quant à lui, à coordonner le travail d'une autre cellule chargée du suivi des projets FCCL-budgets locaux et, pour ce faire, doit avec l'assistance technique du directeur des Transmissions nationales (DTN) de wilaya mettre en œuvre un système informatique de gestion et de suivi des programmes locaux, avec à la clé une interconnexion avec le ministère de l'Intérieur et des Collectivité locales. Au fil de la synthèse du DPSB, le chef de l'exécutif de wilaya ouvrait des parenthèses. Pour intercaler des commentaires, insinuer des remarques, lancer des messages, insérer de petites analyses et, quand il le fallait bien, critiquer et même avertir, mettre en garde.
LES GARDE-FOUS DU WALI POUR LES PROJETS DE CREATION DE ZET
C'était le cas quand il a vu dans le grand écran le retour en boucle d'un projet «pas du tout évident» à l'indicatif du secteur du Tourisme, l'aménagement des Zones d'expansion touristiques (ZET) de Mers El-Hadjadj et Aïn Franine en l'occurrence. C'est peu dire qu'il a regardé d'un mauvais œil ce dossier. Non qu'il soit un «anti-tourisme», tout au contraire, mais étant un haut commis d'Etat en prise avec la réalité et le contexte politique du pays, il ne pouvait qu'être circonspect et défiant vis-à-vis d'un tel chapitre. Car qui dit ZET, dit forcément foncier. Et donc fort probablement des terrains agricoles ou forestiers à toucher. «Méfiez-vous ! Ayez en tête l'affaire de Tipaza», a averti le wali. (Ndlr : allusion sans doute à l'affaire plus connue sous le nom du parc des grands vents «Dounia Parc» et l'attribution illégale de terrains agricoles rendus urbanisables par des voies tortueuses au nom de projets d'aménagement de ZET qui n'en sont pas). S'il a recommandé la plus grande vigilance dans le traitement, M. Djellaoui n'a pas pour autant enterré «vivant» le dossier des ZET projetées à Oran-Est. «Il faut bien vérifier la nature juridique du foncier ciblé. Nous déciderons en fonction des résultats. Mais dès maintenant, il faut prévoir l'option de formuler d'autres propositions de projets touristiques plus réalistes au lieu et à la place des ZET, qui sont problématiques par nature. Cela dit, on décidera quand on y verra plus clair», a-t-il conclu.
STADE OLYMPIQUE : LES CHINOIS ONT USE ET ABUSE DE L'ARTIFICE «ACTUALISATION»
On retiendra aussi cette autre parenthèse intercalée par le wali entre deux points de l'ordre du jour, celle où il n'est pas allé par le dos de la cuillère pour reprocher aux responsables qui étaient en charge du projet du stade olympique de Belgaïd de «s'être fait avoir» par les Chinois. L'entreprise de réalisation chinoise MCC, pour appeler les choses par leurs noms. «Ils vous ont dupés tout bonnement», a-t-il lâché. L'une des anomalies mises à l'index par le nouveau wali d'Oran dans ce registre, le recours à l'actualisation bien qu'il s'agisse d'un marché public octroyé de gré à gré.
D'après lui, les Chinois n'auraient pas pu user et abuser du procédé d'actualisation, méthode permettant de revaloriser globalement la valeur des prix d'un marché lorsque s'écoule un délai anormalement long entre une estimation de prix et le commencement des travaux, s'ils avaient en face des contractants rodés et futés. L'arrivée de M. Djellaoui semble sonner le glas de cette longue ère de supercherie en règle, lui qui s'est entouré de toute une équipe d'avocats-juristes et de conseillers spécialistes en marchés publics.
Abordant le dossier de l'Environnement, le wali a préféré d'entrée de jeu le réduire à sa plus simple expression : le nettoiement. Car c'est là où le bât blesse. La ville est sale, trop sale, tant et si bien que la première priorité c'est la propreté, l'hygiène publique.
GESTION DES DECHETS : VERS UN NOUVEAU DISPOSITIF AVANT LA FIN D'ANNEE
Bien sûr, le tri sélectif, les centres de tri, les CET, le recyclage, la gestion des déchets industriel… vont de paire. Non convaincu par le schéma directeur de gestion déchets ménagers et assimilés, et ce tant de par les incohérences qu'il présente, les décalages par rapport à la réalité du terrain mais aussi la caducité de ses données, ses éléments informationnels et le logiciel de gestion sur lequel il repose, le wali a instruit de commander une étude auprès de l'Agence nationale des déchets (AND) afin d'élaborer un plan de gestion des déchets générés sur tout le territoire de la wilaya.
Il a donné des directives allant dans le sens d'une priorisation du scénario «à brève échéance» pour que la wilaya ait un dispositif opérationnel avant la fin d'année.
Il a dans un tout autre volet demandé l'établissement d'un diagnostic exhaustif concernant l'état de l'ensemble des établissements scolaires des trois cycles à travers le territoire de la wilaya, en vue de leur classement dans trois catégories : rouge, orange, vert, avec comme finalité d'élaborer un plan d'intervention et de mettre en place un montage financier FCCL-budgets locaux APW/APC.


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