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Selon le SNAPO: « 80% des pharmacies sont au bord de l'asphyxie »
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 05 - 2020

C'est un véritable cri de détresse que vient de lancer le Syndicat national des pharmaciens d'officines (SNAPO). Ainsi, le syndicat a tenu à alerter sur les difficultés auxquelles se trouvent confrontée la majorité des pharmacies d'officine, notamment celles qui se trouvent à l'intérieur du pays. Aux yeux du Syndicat et les membres de la corporation, la revalorisation de la marge bénéficiaire et les facilités fiscales, déjà promises, relèvent aujourd'hui, plus qu'hier de l'urgence. Et ce, afin d'éviter la faillite totale de la majorité des pharmaciens. Messaoud Belambri, président du SNAPO, alerte les pouvoirs publics sur la lenteur relative au traitement des dossiers des pharmaciens conventionnés, par les services de la CNAS et la CASNOS, notamment en cette période de crise sanitaire, due au Covid-19. Et suite aux mesures de confinement imposant la mise en congé d'au moins 50% des personnels des institutions et administrations publiques. Pour Belambri les dossiers qui « devaient être traités dans des délais de 15 jours, sont pour la plupart traités après 2 à 3 mois». Sachant, dit-il, que les pharmaciens ont de lourdes tâches et charges liées à la convention du tiers payant, qui constitue un travail administratif énorme pour l'officine et qui nécessite la mobilisation de moyens humains matériels et techniques conséquents . Ces tâches administratives supplémentaires constituent de grandes charges pour l'officine et pèse lourdement sur son budget et son fonctionnement. « On paye 5.000 DA, par mois notre accès à Internet à Algérie Telecom, un tarif professionnel, pour le traitement des dossiers de tiers payants ». Le confinement a également réduit le mouvement des personnes et ceci a impacté, selon Belambri, les pharmacies sur le plan financier. « Le chiffre d'affaires de la majorité des pharmacies a baissé en moyenne de 40 à 70 %, notamment celles qui se retrouvent dans des régions éloignées, loin de la ville ». Et de préciser que cette baisse de chiffre d'affaires entraîne, automatiquement, des difficultés sur le plan du recouvrement, car les créances des fournisseurs de produits pharmaceutiques doivent être honorées. Selon, le Dr Belambri «80 % des pharmacies sont au bord de l'asphyxie». A cela s'ajoute, dit-il, le problème de la marge bénéficiaire, qui est calculée, selon les pharmaciens, « en fonction de conditions qui n'existent plus». Selon une étude réalisée par l'Ordre des pharmaciens d'Alger, « cette marge est dérisoire, c'est une moyenne de 22% sur le prix d'achat et représentant une moyenne de 18% sur le prix de vente. Cette étude a démontré qu'avec une moyenne de 10 à 12% de charges à payer, le pharmacien ne gagne en définitive qu'entre 5 à 6% avant de s'acquitter de ses impôts. Il y a donc, selon le SNAPO, une urgence de la révision du décret de 1998 relatif aux taux des marges qui aujourd'hui est devenu désuet, face à des prix de certains médicaments. « Le Paralgan vient de passer à 70 DA ! Bientôt il ne restera plus que la marge la plus réduite», dénonce un pharmacien. «Ces marges n'ont pas changé depuis une dizaine d'années, ce qui a pénalisé les pharmaciens en raison de la dévaluation du dinar, en dépit des promesses des responsables qui se sont succédé dans le secteur», regrette Belambri. Ce dernier tire la sonnette d'alarme: «un nombre important de pharmaciens sont en difficulté, les comptes bancaires de certains pharmaciens sont déjà bloqués » a-t-il alerté.
Les pharmaciens plaident pour l'allégement des charges fiscales
Un point très important est celui de la fiscalité, qui dans ses modalités actuelles pénalisent fortement le pharmacien par rapport aux autres activités commerciales et professions libérales, ajoutent les pharmaciens. « La fiscalité de la pharmacie doit être envisagée à la lumière de ses conditions d'exercice. Le pharmacien d'officine est le seul, parmi les professions libérales et les commerçants, à payer réellement ses impôts». Et d'ajouter au moment même où peu de commerçants payent leurs impôts, l'officinal par contre, est contrôlé en amont par ses factures d'achat et en aval par les montants virés par les Caisses. Donc les possibilités d'évasion fiscale sont pratiquement nulles.
De plus, précise-t-il, il est également le seul professionnel à travailler à 100% en Algérie. Donc, le pharmacien est obligé de payer les acomptes provisionnels vis-à-vis des Impôts, ainsi que les payements mensuels liés à la TAP et TVA. Sans parler des prélèvements opérés sur les salaires des employés. Selon un pharmacien, « les professions libérales viennent d'obtenir le report des déclarations prévues, lesquelles auraient permis de mieux cerner leur activité ». Et d'ajouter : « pourquoi pas un abattement de l'IRG, compte tenu de la situation réelle, au profit de l'officinal ».


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