Les prix des viandes blanches viennent d'enregistrer encore une fois une hausse excessive dans les marchés de la ville de Bouira. Une flambée qui non seulement ne se maintient pas à un prix fixé, du moins pour quelques jours, mais au contraire, elle augmente de jour en jour pour atteindre les 500 DA le kg du poulet. Les citoyens affirment redouter un fort taux d'inflation qui mettra leur pouvoir d'achat à une épreuve plus dure encore. Déjà que cette augmentation énorme des prix des viandes blanches a provoqué le mécontentement des consommateurs qui déplorent déjà la hausse exorbitante d'autres produits alimentaires de large consommation, comme les légumes secs et féculents (lentilles, haricots blancs, rouges ou noirs, pois chiches, fèves et petits pois) et les pâtes. Une virée effectuée aux marchés de la ville nous a renseignés sur la flambée des prix du poulet affichés à 500 DA le kg. Un prix, non seulement inaccessible pour les citoyens à faibles revenus, mais aussi inabordable pour les consommateurs aux bourses moyennes. De ce fait, nous pourrons dire que le pouvoir d'achat de larges pans de la société s'érode de plus en plus. Et cela en faisant abstraction de la rentrée scolaire et ses dépenses surprenantes, Cependant, les citoyens redoutent que cette hausse incontrôlée s'installe dans la durée, même si çà et là l'on suppute que cette lamentable situation est l'œuvre des spéculateurs. Néanmoins, parmi les commentaires des uns et les réponses des autres, le prix du poulet reste choquant, et que toutes les raisons invoquées ne peuvent justifier.
