La Commission de la Santé, de l'Hygiène et la Protection de l'Environnement de la commune d'Oran a annoncé hier que le nouvel espace aménagé, récemment, au quartier Miramar, au centre-ville, à proximité du manège pour enfants, a fait l'objet d'un acte de vandalisme et de vol qui a ciblé des plantes ornementales. La même source a affirmé qu'une plainte contre X sera déposée auprès des services de sécurité compétents pour «vol et détérioration de biens publics.» Contacté hier par Le Quotidien d'Oran', le président de ladite commission, Amine Benamara, s'est dit «choqué et outré» par cet acte «odieux et irresponsable». «Ce crime contre la ville ne doit pas rester impuni. Nous déposerons plainte dès demain (mardi) auprès de la police. Et de conclure : «Il est regrettable de constater que les efforts fournis par de simples citoyens amoureux de leur ville et soucieux de son image, sont anéantis par d'autres citoyens de cette même ville», avant de souligner «qu'une des plantes qui a été volée coûte 15.000 DA» a-t-il déploré. Il est à rappeler que cet espace du centre-ville a été aménagé et décoré des plus belles plantes ornementales, bénévolement et à titre gracieux, par un pépiniériste privé d'Oran, en collaboration avec la Commission de la Santé, de l'Hygiène et la Protection de l'Environnement de la commune. Une initiative qui a été saluée aussi bien par les pouvoirs publics locaux que par les citoyens oranais, estimant qu'il s'agit «d'une initiative à encourager et surtout à généraliser.» C'est dire la déception des citoyens oranais à l'annonce de cet acte de vol, unanimement condamné. Il est à noter que l'aménagement des espaces verts du quartier de Miramar est toujours en cours, selon la Commission communale de protection de l'environnement. D'autres plantes ornementales devront être plantées après l'installation d'un système d'irrigation qui devra être installé dans les jours à venir, toujours à titre gracieux de la part d'un opérateur privé de la ville. Il faudrait juste penser, dès maintenant, aux moyens à mettre en œuvre pour protéger ces espaces contre les ennemis de l'esthétique, a-t-on par ailleurs souligné.
