La grève entamée par les taxieurs de Sidi Bel Abbès, suivie d'un sit-in ininterrompu, jour et nuit, depuis une quinzaine de jours, ne cesse de défrayer la chronique sous le ciel du ‘'Petit-Paris'' notamment aux alentours de la direction des transports. La cause de cette grève, comme nous l'avions signalé auparavant dans notre précédente édition, est la carte de rotation que les différents taxieurs de la wilaya exigent la remise à jour. Cependant, la situation a connu un nouveau rebondissement ; les deux syndicats des chauffeurs de taxi, à savoir la SNTT et l'UGCAA sont montés au créneau pour dénoncer tout haut la décision jugée illégale de débrayage qui n'a pas trouvé d'échos de la part des instances concernées et ce pour absence de préavis de grève et de coordination avec le syndicat du secteur censé être le seul habileté à défendre les intérêts et la cause des taxieurs locaux. Les représentants syndicaux par ailleurs ont tenu à rassurer leur clientèle sur la bonne marche du transport au niveau de toutes les dessertes abandonnées par ces grévistes jugés de perturbateurs en allant même demander aux responsables du transport de ne pas céder à la pression et de prendre au plus vite les mesures qui s'imposent et ce face à l'absence de dialogue et devant l'impasse engendrée par les contestataires bien que selon les mêmes interlocuteurs, les portes de concertation et de dialogue sont grandement ouvertes seulement par voie d'une représentation légale.