Au cours des 5 dernières années passées, le plan de circulation a été revu pour la seconde fois mais, force est de constater, qu'il a montré ses limites. Aussi, faut-il rappeler que la voirie n'est pas extensible et, elle est ce qu'elle est notamment, au niveau de l'ancien tissu urbain. Aujourd'hui, la mise d'un nouveau plan de circulation, s'avère urgente. En effet, le concours de plusieurs facteurs à savoir : l'augmentation du parc automobile roulant, l'étroitesse des routes, rues et ruelles, la mauvaise distribution du flux circulatoire ainsi que des zones de stationnements réservées aux transporteurs concourent à l'engorgement de la ville. Il est certain que l'état d'avancement des travaux de réalisation des lignes de tramway est un facteur aggravant pour la situation actuelle de la circulation. Si ces derniers occasionnent une gêne pour les automobilistes et les piétons en ce moment, c'est une donnée fixe avec laquelle il faut obligatoirement composer. Lorsque le tramway sera opérationnel, la donne serait toute autre avec un gain de fluidité pour les usagers des transports. Dans ce cas, il est possible que le plan de circulation soit révisé tout simplement par des commissions compétentes, issues des autorités locales. Mais, d'ici là, beaucoup d'eau coulera sous les ponts car, il faudrait tenir compte aussi de l'aménagement de « l'oued Aïn Sefra » dont l'étude a été achevée et les travaux sont au stade primaire. Il est quasiment certain, qu'en l'état actuel de la circulation, citoyens et automobilistes voient leur souffrance à se déplacer, s'accentuer, que ce soit dans le centre-ville ou dans les quartiers et citées. Actuellement, dès la matinée de 11h 00 à 12h 30 de même qu'entre 16h et 17h 00, la circulation devient infernale, en divers endroits devenus de véritables points noirs. Ils constituent un goulot d'étranglement où conducteurs et piétons étouffent et l'on peut citer, juste pour l'exemple, le « rond-point de l'ITA, le rond-point du Beymouth, l'intersection de l'Avenue Mohamed Khemisti et celle qui mène à Beymouth, au niveau des feux tricolores de la rue Saint-Charles, aux alentours de l'Usine ex SEMPAC , sans oublier la deuxième moitié de la rue Khettab Abdelkader..., et les exemples ne manquent pas aux heures de pointes. Toutes les remarques observables indiquent que le plan de circulation, le plan d'aménagement et celui de l'urbanisme ont pris un coup de vieux et ne répondent plus aux exigences de l'heure. D'autres parts, les rues et même les escaliers publics font l'objet d'une occupation illégale qui s'inscrit dans la durée, au mépris des lois, ce qui complique davantage le phénomène de la circulation des piétons contraints à marcher côte à côte avec les véhicules, au centre-ville. D'aucuns vous dirons que le vieux tissus urbain, avec ses infrastructures, a été conçu pour une population de 25.000 à 30.000 habitants, voilà plus de 55 ans alors, que le poids du trafic autos et piétonnier ont été multipliés, environ par 10.Sans entrer dans trop de détails qui sont du ressort de groupes d'experts, il est évident qu'il y a lieu de songer ,en parallèle, au nouveau plan de circulation, à des reconversions de certains lieux comme l'Ain Sefra en aire de stationnement en attendant la concrétisation de 2 parkings à étages, prévus pour 2018 au plus tard. Le stationnement étant toujours d'actualité, l'urgence de sa prise en charge est signalée par les symptômes singuliers, visibles. Ces derniers sont la nouvelle mode de stationnement sur les trottoirs comme c'est le cas dans les environs de la rue de la Palestine du rond-point de la SN. SEMPAC à la citée Djebli Mohamed (Ex- Mont plaisir) ou encore au niveau de la rue N°1 de « Kadous el meddah », à Tigditt. Bref ! Un assainissement des lieux stratégiques confortés par un plan efficace de circulation sont souhaitables, pour permettre à Mostaganem de souffler...