Ce dimanche 22 avril 2018, aux environs de 8h, quelque 200 citoyens qui se sont rencontrés devant le siège de l'APC de Takhemaret, à quelque 100 km du chef-lieu de wilaya de Tiaret, ont observé un sit-in avec un cachet amplement pacifique sans signalement d' incidents pouvant aboutir à un dérapage en notant que tous les services de l'APC n ont pas été perturbés et que les prestations du service public étaient offertes. Ces contestataires, apprend-on de sources généralement bien informées, se sont démarqués volontairement à tout ce qui peut "violer" ce sit-in qu'ils considèrent comme un message civilisationnel aux autorités concernées. En effet, ces citoyens se sont sentis lésés et ce, en dépit des instructions très sévères adressées aux responsables par le wali les sommant au traitement pointilleux des dossiers de demandeurs de logements et qu'ils dénoncent des agissements douteux et des violations en série, tout en accusant le président de l'APC d être derrière et ce, en argumentant leurs propos, à l'exemple de bénéfice de membres très proches du maire, lequel est dans son 2ème mandat et qu'il s'est succédé à lui même et ajoutent que la liste des recours et celle additive n'ont jamais été affichées ,ni rendues publiques et de son côté, le maire rejette en bloc ces accusations et pointe du doigt certains milieux visant sa déstabilisation et qu'un ex-maire, actuellement membre de l'APC, n'a trouvé que ces contestations pour alimenter la "Fitna",illustrant un mobile de vengeance. Dans le même contexte, les contestataires comptent remettre un dossier explosif au wali tout en le sollicitant à l'ouverture d'une enquête salutaire qui sera d'un impact social très important et dans ce sens, les contestataires munis de petites affiches ne revendiquent que leurs droits comme le confirment leurs écrits et aussi une autre revendication s'est installée dans les esprits, celle relative au départ immédiat du maire et pour éclaircir l'opinion publique, le maire se dit prêt à toutes les enquêtes et lève un défi en annonçant au journal "Réflexion" qu'il a fait son travail et que cette liste a été bien approuvée par le chef de daïra qui a fait passer les noms au peigne fin sans aucune intention de léser quiconque et que les voies de recours étaient offertes à tout le monde et que les noms qui ont figuré dans la liste sont des nécessiteux et dans le besoin et dans le même cadre, un contestataire, dans les mains un dossier volumineux illustrant son vif besoin au logement social, a déclaré être ouvertement "gommé" de la liste en signe de vengeance et entre les revendications légitimes des citoyens et les déclarations argumentées du maire, se trouve, selon des observateurs, certaines nuances et des zones d'ombre, que seule une enquête sérieuse peut dissiper.