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CRI DE COLERE DE RESIDENTS ETOUFFES PAR LA MAL-VIE : Mostaganem, une ville transformée en douar
Publié dans Réflexion le 02 - 02 - 2020

Des voitures, des commerçants de rue, les badauds, des chômeurs, des oisifs en tous genres prennent de plus en plus possession de l'espace public à Mostaganem à tel point que le centre-ville a atteint un niveau de saturation dépassant le seuil de tolérance. La circulation, le stationnement, le commerce illégal de rue, l'insuffisance d'espaces, le chômage et le laxisme contribuent au ‘'pourrissement'' du cadre de vie des citoyens.
Au cours de ces dernières années, n'a-t-on pas constaté déjà visuellement que le nombre de voitures a explosé avec pas moins d'une dizaine de milliers de voitures enregistrées par an, à Mostaganem; en parallèle, il y a aussi la croissance exponentielle de la population qui se traduit par un nombre important de personnes aussi bien dans l'espace privé que public, naturellement .Actuellement, la population totale de la wilaya de Mostaganem frôle le million, le chef-lieu en l'occurrence la commune de Mostaganem abrite grosso modo quelque 3OO mille habitants sans compter les personnes en transit temporaire. Dans le même temps, le tissu urbain est relativement peu développé avec une assez faible croissance limitée par le manque d'espaces urbanisables. D'autre part, la trame urbaine densifiée outrance et mal gérée, ne laisse aucune chance à une quelconque amélioration de la fonctionnalité des espaces utiles à la vie quotidienne et du coup, le citoyen se trouve pris en étau de partout. Ainsi donc, la conjugaison des deux phénomènes précités, se traduit alors par de nombreux impacts négatifs mettant la ville constamment dans un imbroglio, inextricable et une anarchie stressante. Le centre-ville et ses artères grouillent de piétons et de véhicules en tous genres, entremêlés où tout le monde semble désarmé face à cette situation où la voirie piétonnière et mécanique se confondent avec une forte pression exercée largement par l'automobile. Cet état de fait est aggravé par l'absence de parkings publics adaptés et la solution provisoire "parkingueurs" ,n'est pas appréciée d'autant plus qu'elle crée plus de problèmes qu'elle n'en résout .Au final, Mostaganem étouffe par une densification de tous les espaces publics sachant que la structure physique de cette ville laisse deviner que c'est une ville résidentielle qui est entrain de supporter un modèle de vie cosmopolite. La croissance appelle la croissance et il est très difficile d'entrevoir, dans le court terme, des solutions viables avec le saupoudrage de quelques actions ponctuelles. Il ne reste plus que d'envisager une révision du PDAU et de son POS dans le sens d'une restructuration du tissu urbain et ce, seule une Etude experte de réhabilitation urbaine, pourra le faire. En ce sens, et compte tenu des projets en cours de réalisation, l'objectif est un futur qui devrait aboutir au désengorgement. En attendant, ne serait-il pas judicieux de prendre des mesures radicales pour libérer du squat les espaces publics et les voies carrossables ainsi que tous les trottoirs car aux heures de pointe, l'asphyxie apparait et le malaise général agace déjà de nombreux citoyens qui ont des difficultés à se mouvoir dans des conditions exécrables, qu'ils soient à pied ou en voiture. Par ailleurs, signalons que "réaliser un plan de circulation et de transport, dans ces conditions», ne servira pratiquement à rien si ne sont pas prises en compte les évolutions qui naitront des réalisations des projets en cours et futurs. Le grand projet urbain de Mostaganem et ses exigences ne sera acceptable qu'avec la participation et l'adhésion de la société civile dans le cadre d'une gestion participative. C'est en tout cas, l'idée qui prévaut dans les milieux mostaganémois, toutes catégories confondues qui estiment qu'il est temps d'en finir avec la promiscuité, le bricolage et le travail dans les coulisses. Il n'y a pas de demi-solution et l'avenir sera orienté vers des situations ingérables où l'Etat fera constamment le "pompier" vers l'amélioration constante du cadre de vie. Et ce dernier sera la condition " sine qua non"" d'un développement harmonieux dans une ville où il sera agréable de vivre, bien loin des tracas et du stress qu'il occasionne. Un architecte -urbaniste, enseignant de surcroit indique "qu'Il faudra se réapproprier l'espace public, restaurer et entretenir le vieux bâti, mettre en valeur les sites historiques, revoir l'infrastructure générale, les flux des déplacements, la mobilité, les accès et les continuités», précisant que Mostaganem de demain se prépare aujourd'hui.

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