A Télagh, seconde plus importante ville de la wilaya de la Mekerra, la population locale et riveraine se dit dans la tourmente devant un fait qui survient chaque dimanche, journée marquée par une grande affluence venant de toute la région pour faire les emplettes aux marchés hebdomadaires à bestiaux et légumes. «Il s'agit, disent les habitants, non sans regrets et déception, des dizaines de commerces, toutes activités confondues, qui baissent leurs rideaux de peur de faire l'objet de contrôle par les éléments des services de la D.C.P. Les plus touchés par cette fermeture délibérée d'épiceries, de boucheries et de quincailleries, dirait-on dans la ville, sont incontestablement les consommateurs et autres clients qui arrivent de Mérine, Amalza, Dhaya, Mezaourou, Téghalimet pour s'approvisionner en produits alimentaires et qui reviennent souvent bredouilles de cette journée de marché hebdomadaire. Néanmoins, les commerçants pressentant la venue des contrôles, ferment carrément leurs boutiques. Une situation qui nous pénalise irrémédiablement. Ces agissements récurrents nous mettent hors de nous», s'exclament-ils ! De leur côté, les épiciers, merciers et quincailleries justifient leur comportement par leur frustration due aux méthodes de travail des brigades de contrôle et leur façon d'agir qui n'est pas professionnelle. Quant aux éléments de ces équipes de contrôle, ils diront: «Nous faisons notre travail comme le stipule la réglementation en vigueur dans le seul but de protéger le consommateur de la hausse des prix des produits alimentaires, détergents et électroménagers qui sont parfois cédés à des prix exorbitants, et surtout sans facturation».