Un total de 34 dossiers, déposés par les ex-candidats à l'émigration clandestine, relatifs à la création de micros entreprises, viennent d'être approuvés par la direction de l'Action Sociale de la wilaya (DAS). C'est ce qui a été indiqué de sources responsables de cette structure, ajoutant que la DAS a réceptionné plus de 150 dossiers, au courant de cette année, qui font l'objet d'étude par les services concernés. En effet, la cellule d'écoute, qui a été mise en place pour la prise en charge psychologique des jeunes «harragas», tente de trouver une explication à l'inflation du phénomène de l'émigration clandestine, tout en redonnant espoir à ces jeunes d'avoir une stabilité socioprofessionnelle en les intégrant dans ces programmes d'investissement. Les dispositifs engagés par l'Etat algérien n'ont pas donné grand-chose, étant donné le manque de moyens financiers pour créer des postes d'emplois permanents.