Une trentaine de personnes venant d'horizons divers planche, depuis vendredi, sur une problématique liée aux droits de l'enfant. En effet, une formation initiée par la fondation algérienne Ciddef, en collaboration avec l'association locale Enfance en détresse El Hachemi Fatima Zohra, est organisée jusqu'à aujourd'hui, à l'intention des enseignants, directeurs d'établissement et acteurs du mouvement associatif. «Cette manifestation vise à acquérir les techniques d'animation à travers des jeux éducatifs sur le thème de l'enfant, mais aussi à vulgariser la convention ainsi que la législation algérienne en matière de protection de l'enfant. En outre, elle promeut l'utilisation d'un manuel pédagogique conçu à cet effet avec pour finalité de démultiplier et reproduire cette méthodologie». La partie législation a été assurée par Mme Aït Zai Nadia, juriste et enseignante à l'université d'Alger. Cette dernière, en marge de la rencontre, a indiqué à El Watan que le Ciddef a pu, grâce à un projet appuyé par l'ambassade de Hollande et l'Unicef, concocter un manuel pratique destiné aux animateurs du mouvement associatif. «En plus, ajoute-t-elle, il est question dans cette rencontre de vulgariser au maximum la loi de 2015 sur les droits de l'enfant.» «Des localités déshéritées à l'exemple de Tidda, Oued-Lilli, Feidja et Frenda, là ou les droits sont le plus méconnus ou occultés sont présentes», dira, pour sa part, le docteur Khadidja Belkhodja, présidente fraichement réélue de l'association locale Enfance en détresse.