Au menu de cette première session ordinaire de 2017, le bilan des activités du wali pour l'année 2016, l'approbation de diverses délibérations et la préparation du mois de Ramadan et de la saison estivale. La routine en quelque sorte. Dans sa courte intervention d'ouverture, le président de l'APW et tête de liste FLN pour les législatives, Tarek Tridi, en est venu rapidement à ce qui fait l'actualité dans la rue et l'agitation dans le microsome des activistes politiques d'El Tarf, pour demander d'œuvrer à une large participation au scrutin du 4 mai dans un esprit de compétition respectueuse les uns des autres. Le Wali d'El Tarf, Mohamed Lebka, a repassé son bilan revenant ainsi sur des réalisations qui ont certes bien avancé avec son installation à la tête de l'exécutif en octobre 2013, mais dont le rythme s'est ralenti, pour ne pas dire stopper, depuis plusieurs mois et ces rappels sans nouveautés palpables commencent à donner à ses interventions des airs de redondance. Les travaux de cette session se sont déroulés sans faits saillants. En fait les vrais débats ont eu lieu dans les coulisses où on a commenté à outrance la confection des listes et les déboires de ceux qui ont en été éjecté par leurs formations politiques ou par l'administration en attendant que la justice se prononce définitivement. Des cas assez surprenants, qui demandent toutefois à être vérifiés, ont été portés à notre connaissance comme ceux de ces candidats qui ont été écartés pour avoir été condamnés à des amendes. Le plus surprenant est celui d'un candidat indépendant qui traine une condamnation à une amende depuis 20 ans, mais pour laquelle on lui pas fait opposition lorsqu'il s'est présenté en 2012 sur la liste d'un parti politique de la majorité. Il ne reste plus que 20 listes en lice à El Tarf. 5 ont été rejetées par la DRAG. Celle de la formation de Rebaïne, Ahd 54 et 4 listes d'indépendants. La justice doit encore se prononcer sur les recours déposés les réserves émises sur les changements de noms et de positions sur les listes.