Président de la République: 2027, une année charnière pour l'Algérie après parachèvement du processus de numérisation    Sonatrach signe un protocole d'accord avec l'italien ENI dans la recherche et exploitation    Attaf reçoit à Alger son homologue centrafricaine    Tour d'Algérie: l'Algérien Yacine Hamza s'adjuge la 8e étape    Le président de la République rend hommage aux jeunes maîtrisant les technologies modernes et jaloux de leur patrie    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 35.456 martyrs    Industrie automobile: Jetour fabriquera ses voitures en Algérie à partir de fin 2025    Athlétisme/Meeting de Chorzow en Pologne (800 m): Mohamed-Ali Gouaned termine 2e et valide son billet aux JO de Paris    Timimoun: Bengrina appelle à la consolidation de la référence religieuse et culturelle nationale    Para-athlétisme (Mondial-2024): médaille de bronze pour l'Algérien Fakhreddine Thelaidjia au 400m    Journée nationale de l'étudiant: arrivée du président de la République au pôle scientifique et technologique Sidi Abdellah    Agrément du nouvel ambassadeur d'Algérie en Suisse    Décès de l'ancien journaliste de la télévision algérienne Mohamed Boussiha: la Direction générale de la Communication à la présidence de la République présente ses condoléances    Clôture du 9e Festival national de la création féminine    Dialogue entre les peuples    Lancement de l'inventaire du patrimoine architectural algérien    Coup d'envoi du recensement général de l'agriculture    Le CSJ célèbre le 68e anniversaire de la Journée de l'étudiant    Le Mouloudia Club d'Alger 14 années après !    les dates des deux prochaines journées fixées    Belmadi se propose à l'OM    « Ce projet renforcera la sécurité énergétique de la rive Nord de la Méditerranée »    Des sorties pour préserver la santé publique des citoyens    Le budget approuvé    Une personne meurt carbonisée dans un accident de la circulation à Zemmoura    Une employée juive du ministère de l'Intérieur démissionne en protestation au soutien de Biden à la guerre contre Ghaza    163 gardes à vue et 26 déferrements en justice    Générale de la pièce «Ed'Diplomassi zewed'ha»    Ouverture du 13e Festival international de musique symphonique    La Coordination des élites algériennes d'outre-mer est née    Affaires religieuses: la création de nouveaux grades vise à renforcer les capacités des personnels du secteur    Algérie-Belgique: signature d'un accord de partenariat en matière de prise en charge médicale    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 35.386 martyrs    Le DGSN chez le chef du Département Anti-drogue de New York    Elections électorales    Feux de forêts: lancement d'une caravane de sensibilisation à Djamaâ El Djazaïr    Le pouvoir politique US des deux poids, deux mesures….    Palestine. Mieux vaut tôt que jamais    Le droit de massacrer, de Sétif à Gaza    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80    Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Réformes, thérapie de choc et misère sociale
Publié dans Info Soir le 12 - 05 - 2007

Rappel n Dès le début des années 1990, un plan draconien fut imposé par les deux institutions financières que sont le FMI et la Banque mondiale.
Il s'appelle le plan d'ajustement structurel (PAS), qui consiste en une série de 76 actions ou mécanismes sévères pour réanimer l'économie. Le but principal était le retour à une certaine viabilité de l'économie algérienne avec une réduction du chômage et des dépenses publiques, une politique financière orthodoxe et la suppression du soutien aux prix des céréales. Ces mesures ont été appliquées à la lettre entre avril 1994 et décembre 1997. Elles ont finalement créé un climat de tension sans pareil chez les couches déshéritées et l'ensemble des salariés du secteur public.
Le FMI, aux yeux de ces populations, était responsable de cette situation critique où contrairement aux mesures de sauvetage préconisées, il y avait plus de chômeurs, de pauvres et de précarité due à l'insuffisance de protection sociale. De plus, les recommandations des deux instances voulaient aboutir à une libéralisation progressive du commerce extérieur, l'institution d'un régime de change libre et l'implantation d'entreprises étrangères. Ces axes pratiques devaient consolider les réformes auxquelles l'Algérie accordait de l'importance dans son passage à l'économie de marché. «Il fallait un prix pour aller au capitalisme», fait remarquer un ancien ministre.
En outre, l'Algérie était asphyxiée par la dette qui dépassait à l'époque les 30 milliards de dollars. On se souvient des déclarations des responsables politiques qui n'hésitaient pas à dire que «les caisses de l'Etat sont vides». Pour preuve, la thérapie de choc, chère au FMI et à la Banque mondiale, trouvait un terrain propice pour faire de l'Algérie «un pays en voie de réformes». L'Etat devait se désengager de l'économie en laissant le soin au secteur privé de gagner les parts des marchés.
C'est le rôle assigné à la Banque mondiale qui accordait des emprunts aux autorités pour des opérations comme la mise à niveau des PME, assistance technico-financière pour les jeunes chefs d'entreprise ainsi que des programmes de formation pour les cadres de l'administration publique, qui devaient être plus efficaces et rentables dans leurs tâches.
Bref, un schéma de rêve présenté pompeusement par des experts qui séjournaient pendant des semaines, voire des mois pour mettre le train sur rails. Mais l'aventure n'est pas si simple, puisque la tension sociale était à son comble. Grèves, manifestations et refus de la politique du FMI étaient les ingrédients pour une explosion sociale. Ce qui inquiétait davantage certains partis politiques, syndicats et patrons d'entreprises algériennes, c'est l'intervention durable du FMI et de la BM dans les affaires algériennes.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.