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Incertitude des réserves des hydrocarbures rentables en Algérie horizon 2020 ou la problématique de la sécurité nationale
Publié dans Le Maghreb le 31 - 07 - 2010


Docteur Abderrahmane
MEBTOUL Expert International Conseiller et directeur d'Etudes Ministère Energie/Sonatrach- 1974/1979-1990/1995-000/2006
3.- La Commission nationale de régulation de l'électricité et du gaz (CREG) le 25 juillet 2010 sur son site internet a élaboré le programme indicatif d'approvisionnement du marché national en gaz pour la période 2009-2018 et prévoit trois scénarios : hypothèse de forte consommation intérieure en 2018 avec 63 milliards de mètres cubes gazeux; une hypothèse moyenne avec une consommation intérieure de 55 et une hypothèse faible avec 51 milliards de mètres cubes gazeux contre une consommation en 2010 de 29 et 40 fin 2014.
La forte connexion par rapport au marché international, ( bas prix) explique en grande partie la forte consommation intérieure, et en partie le déficit structurel de Sonelgaz, car un meilleur management et la concurrence permettrait également de réduire les couts. Ainsi, l'Algérie pourrait faire face à une grave crise interne de gaz dans les huit prochaines années s'il n'ya pas de découvertes substantielles qui sera fonction tant du vecteur coûts / prix de cession au niveau mondial pouvant découvrir des centaines de gisements mais non rentables financièrement que de la maitrise technologique supposant la revalorisation de la ressource humaine évitant cette dispersion de Sonatrach qui devient un Etat dans un Etat au lieu de se consacrer à ses métiers de base, et un bon partenariat posant la problématique suivante : les 49/51% favorisent t-ils l'entrée de compagnies étrangères avec leur savoir-faire au moment où la concurrence internationale est vivace.
Aussi, en cas du maintien du statut quo actuel tant des prix internationaux du gaz conventionnel, concurrencé par le gaz non conventionnel et horizon 2018 par les énergies renouvelables, la production actuelle de Sonatrach, ne pourras pas subvenir à ses engagements d'exportation à travers tant ses GNL que les réseaux Medgaz et Galsi ( à moins d'un bradage qui couvrirait à peine les frais de production) et le déficit pourrait atteindre 50 milliards de m3 entre 2014/2018 si l'on maintient les actuelles prévisions d'exportation , avec le risque de devenir importateur net de gaz à l'horizon 2025, dans 15/16 ans, c'est à dire au même moment de l'épuisement des réserves de pétrole. Cela a des répercussions sur la capacité de financement future de l'Algérie où tout est irrigué par la dépense publique via les hydrocarbures , dont notamment celle de 200 milliards de dollars entre 2004/2009( le problème est ce que ce " montant a été intégralement dépensé n'ayant pas eu à ce jour de bilan ) et le programme d'investissements publics de 2010 à 2014 de 286 milliards de dollars, qui n'est que le prolongement de l'ancien, étant faux d'affirmer que 40% vont à l'éducation puisque plus de 85% de ce montant sont destinés aux infrastructures ( le global dépassant 70% comme entre 2004/2009) et non à la valorisation de la connaissance.
Ce programme concerne deux volets, à savoir les restes à réaliser des grands projets déjà entamés de 130 milliards de dollars (montant faramineux de 45% de réévaluation, démontrant une non maitrise de la gestion des projets) et l'engagement de projets nouveaux pour 156 milliards de dollars. Avec le montant de l'autofinancement de Sonatrach ( 63 milliards de dollars 2010/2014, plus de 15 milliards de dollars pour Sonelgaz soit plus de 35% des recettes de Sonatrach au cours de 75 dollars le baril et les importations de biens d'équipement, de biens intermédiaires et de la consommation finale, l'on devra inéluctablement, si les cours du gaz et du pétrole se maintiennent au niveau actuel et sans afflux substantiel de l'investissement étranger, conduire à puiser dans les resserves de change.
A moins que l'on freine le rythme de la dépense publique mais avec les risques de tensions sociales de plus en plus vives n'existant pas une véritable politique salariale mais des distributions de rente pour une paix sociale fictive. Car, les dernières mesures contenues tant dans la loi de finances complémentaire 2009 que 2010 ne s'attaquent pas tant à l'essence de l'envolée des importations qui est la non maitrise de la dépense publique (mauvaise gestion - corruption). Cette situation doit être replacée à la fois au sein de la nouvelle configuration de la stratégie énergétique mondiale et du nouveau défi écologique avec un changement du modèle de consommation énergétique qui se dessine entre 2015/2020 dont les énergies renouvelables, la généralisation de ces nouvelles technologies pouvant les rendre rentables par rapport aux énergies fossiles. D'où l'importance d'un large débat national sans exclusive tant sur le futur modèle de consommation énergétique que de l'après hydrocarbures.
La sécurité nationale étant posée, cela implique l'urgence d'une nouvelle gouvernance, une réorientation de toute la politique socio-économique devant reposer sur la revalorisation du savoir et l'entreprise loin, de la logique rentière et de l'unique dépense monétaire.
Donc une politique plus cohérente et visible hors hydrocarbures, évitant une instabilité juridique perpétuelle qui décourage tout investisseur potentiel. AM
(1) Déjà les 18/19 avril 2010 lors de la tenue de la conférence internationale des pays exportateurs de gaz, dans un dossier sous ma direction de plusieurs contributions d'experts, publié dans le quotidien d'Oran, El Khabar le Financier- le Maghreb Economie, la Nouvelle République , le Midi Libre, Focus Algérie -AlterInfo et El Djoumouria (arabe)reproduit dans la majorité des sites internationaux ( Usa/Europe), nous avons attiré l'attention des pouvoirs publics sur cette incertitude des réserves des hydrocarbures en Algérie horizon 2020.


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