Fortes chaleurs estivales, mauvaises conditions de conservation des aliments, contrôles sanitaires pas toujours rigoureux et stands de vente à la sauvette qui fleurissent dans tout le pays. Etre victime d'une intoxication alimentaire n'est pas chose compliquée. Les conditions ne sont en effet pas toujours réunies pour que le risque sanitaire soit à son minimum. 56 personnes en ont encore fait l'expérience. Un groupe de victimes qui s'ajoute à une longue série. Ainsi, ces cinquante-six étudiantes ont été victimes d'une intoxication alimentaire après avoir pris un déjeuner, vendredi, à la résidence universitaire de Belgaïd (Oran), a-t-on appris avant-hier des services de la Protection civile. Les victimes qui ont ressenti des douleurs abdominales et autres vomissements, ont reçu les soins sur place par les éléments de la Protection civile de l'unité principale "Akid Lotfi" d'Oran avant d'être évacuées vers l'établissement hospitalo-universitaire (EHU) "1er Novembre 1954", ont expliqué les mêmes sources. Des prélèvements du repas servi aux étudiantes ont été effectués afin de déterminer les causes exactes de cette intoxication. En mars dernier, une vingtaine d'étudiants ont été victimes d'une intoxication à la même résidence universitaire de Belgaïd (Oran), a-t-on rappelé de mêmes sources. Pour rappel, cette cité universitaire a déjà connu un cas similaire dans un passé récent. Une vingtaine d'étudiantes ont été intoxiquées dans cette même cité, au mois de mars dernier. Les cas intoxications dans les cités U sont très fréquents. La qualité des repas servis dans ces cités universitaires algériennes laisse à désirer, ce qui a poussé des étudiants à se révolter dans le passé dans plusieurs campus universitaires au niveau national, pour réclamer la fin des plats "immangeables".
