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Réfléchir "rupture" ou "continuité" ?
Publié dans Le Maghreb le 01 - 07 - 2015

Ce ne sont peut-être pas des disponibilités pour des études qui manquent, mais ce sont les données qui manquent. Celles-ci alors sont abordées sous l'angle des incertitudes et, fatalement, les analyses en subissent le contre coup. Les conditions sont-elles réunies pour que nous disposions d'assez de données qui puissent nous permettre de réduire la marge d'incertitudes dans nos analyses nationales ? Disposons-nous de données dont disposent les étrangers quand ils portent des appréciations, voire même des jugements, sur la situation interne de notre pays et même dans la politique extérieure ? Les magistrats nationaux nous auraient-ils appris qu'ils étaient saisis ou s'étaient auto saisis des dossiers Sonatrach avant ou après que les magistrats étrangers en aient informé la presse algérienne par le biais de la presse italienne ? Si on compare les processus d'investigation et d'information, si on compare les processus d'investigation, ou donnée juste ou fausse ? Il n'y avait pas eu de réponse. En absence d'information, nos analystes réduisent la portée et l'étendue de leurs analyses.
Disons-le franchement. Sans complaisance aucune, sans que ne s'en suivent fatalement des " mea culpa " du genre " voilà les raisons pour lesquelles je me suis trompé dans mes analyses". C'est une voie courageuse que sont rares ceux qui l'avaient empruntés. Nombre d'analyses prévoyaient qu'à l'issue de l'expiration du délai accordé à la validité de la concorde civile (soit six mois) , il n'y aurait plus que la politique du " sif el hadjadj " qui serait développée à l'encontre de ceux qui refuseraient de rejoindre cette démarche pour abandonner la pratique de la violence.
Et pourtant, ce ne fut pas le cas. La date butoir avait sauté, et la concorde était devenue permanente jusqu'à la promulgation du stade supérieur qu'est la réconciliation nationale.
Pour nombre d'analystes, ou plutôt pour nombre d'analyses, il n'y a pas introduction d'éléments de rupture dans les projections. Il ne s'agit pas d'une réflexion " rupture ". Le futur par exemple ne pourrait être qu'une reconduction du passé. En plus, sans condition.
Tout se passe comme si nous avions pour la plupart l'habitude de croire que les évolutions politiques se feraient toujours selon un processus linéaire. Les forces de sécurité devaient toujours être disponibles pour réprimer les opposants, le pouvoir en fournissant les opportunités (les contraintes ?) par l'interdiction des marches à Alger.
Tant qu'il s'agissait des partis légaux, d'opposition, ou du recours aux armes du temps du parti unique, les variables de sécurité ont toujours été maîtrisables et maitrisées.
Par rapport aux opposants, ouvrir le champ politique, le verrouiller complètement ou trouver une voie intermédiaire, cela a toujours été un dilemme.


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