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Nous seraient-elles, utiles, les zones de libre-échange ?
Publié dans Le Maghreb le 16 - 07 - 2016


Beaucoup reste à faire car tout se passe comme s'il n'y a pas encore de solidarité inter africaine, de solidarité sud-sud, de partage des biens, sauf pour ce qui concerne les aspirations. Les entraides sont plutôt émotionnelles et pas matérielles. L'Afrique et les pays en développement, les pays arabes par exemple, ne peuvent pas tout le temps compter sur les pays industriels pour que ceux-ci consentent au transfert de technologies en leur faveur. Il est plus facile au Congrès américain de voter une rallonge de plusieurs dizaines et même de centaines de milliards de dollars pour ramener des pays dont l'Irak et l'Afghanistan à l'âge de pierre qu'à aider au développement des pays qui en ont terriblement besoin. Se dépêcher de courir le risque (plus qu'un risque) d'entrer dans l'OMC en sachant que nous sommes très loin de réunir les conditions du succès, brouille la lecture que nous devons faire des motivations de ceux qui sont ultra pressés de nous y envoyer. Pourquoi cet empressement alors que d'une part nous n'avons pas encore les moyens de rendre nos produits concurrentiels ? Nous n'avons peut-être même pas de produits à " produire ". Quel consommateur accepterait d'acheter " biladi ", de remplacer la qualité par le sentiment national ? Nous comprenons fort bien où se situe l'enjeu mais la qualité c'est la qualité. Il ne faut pas se tromper de calcul. Il y a bien le risque dit certain que les industries que ces pays ont mises en place au prix d'un endettement important et donc les risques de faillites des entreprises avec leur inévitable cortège de licenciements et donc de perturbation sur le front social. De tels pays devraient être aidés à proté- ger leur marché intérieur. Des zones africaines de libre échange ? Plutôt une zone africaine de libre échange des produits importés d'ailleurs et vendus sur le march é intérieur africain et non pas des produits fabriqués en Afrique même. Il n'y aurait ainsi que les pays en développement à ne pas protéger leur marché inté- rieur. Par rapport aux implications sur notre économie, il y a de quoi pour les entrepreneurs nationaux d'en appeler à la sauvegarde du marché national en mettant celui-ci à l'abri des importations. Supposons que les cours du pétrole continuent à faire une réelle et durable dégringolade. Comment pouvoir continuer à assurer la venue des bateaux ramenant des produits alimentaires et l'essentiel des importations pour faire fonctionner nos entreprises ? Peut-être faudrait-il passer par de telles étapes pour qu'enfin, les consciences s'éveillent ? Ne devrions-nous pas accélérer le développement pour qu'à l'horizon ciblé, notre pays puisse avoir les moyens de sa politique ? Et si nous ne disposions pas des moyens de notre politique économique? Deviendrions-nous le Biafra ? Quelles implications réelles sur notre économie et que deviendrions-nous ? Ne serait-ce que les zones de libre-échange, celles-ci nous seraient-elles encore utiles, rentables quand l'Algérie rappelle à chaque fois sa crainte, à savoir que dans de telles zones de libre-échange, les pays trichent en commercialisant des produits non fabriqués chez eux, mais portant les étiquettes de fabrication locale. Une zone de libre- échange devrait favoriser la production et non les importations à partir des pays développés, ce qui constituerait une catastrophe. Zone arabe de libre-échange, zone africaine de libre échange, zone arabo-africano-asiatique de libre échange (coopération sud-sud), tout est envisageable quand il ne s'agit que de discours prononc és avec fermeté mais suivis d'une grande prudence stratégique. Beaucoup trop de projets grandioses, et bien sûr, ils resteront à l'état de projets. Sortie de l'Afrique de la zone des crises multi-formes? La solution a été et vite trouvée par feu le Guide libyen qui annonce la constitution des futures Etats-Unis-Arabes (USA). L'ouverture du marché intérieur aux produits à bas prix concurrencerait ainsi les produits fabriqués localement, amènerait la fermeture ou la délocalisation des entreprises locales, ferait augmenter le chômage local. La mondialisation portée par une concurrence sans pitié provoque la ruine et la fermeture des entreprises des pays en développement alors qu'une guerre sur le plan militaire provoque la destruction des entreprises industrielles. L'effet est donc pratiquement le même.

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