C'est officiellement la rentrée sociale ! Le dense trafic routier et les nombreux embouteillages sur la route en sont la preuve. Un immense problème que les Algérois continuent à subir. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Dimanche 18 septembre, la capitale étouffe. Tous les carrefours sont enchevêtrés et les principaux boulevards, avenues et rues bouchés. Un scénario qui se répète à chaque rentrée sociale. C'est justement la vraie rentrée sociale après un long «congé» spécial Aïd-el-Adha. Tout le monde a renoué avec son quotidien. Les élèves ont repris le chemin de l'école, collège et lycée. Les étudiants ont rejoint les bancs des universités et les employés leurs postes de travail. Les carrefours de Chevalley, de la côte à Bir Mourad Raïs et de Bab El Oued restent les trois plus «gros points noirs» de la capitale. Trois carrefours très sollicités pour accéder à la capitale. C'est ce qu'affirme le président de l'association Tariq Essalama, Mohammed Lazouni. Outre l'«indiscipline» et l'«égoïsme» des automobilistes, il pointe du doigt la régulation qui «fait défaut». Un problème que, précise-t-il, seule l'installation des feux de signalisation pourra résoudre. «L'absence des feux tricolores est à l'origine des nombreux encombrements et de l'anarchie provoquée par les automobilistes à l'intérieur des carrefours. Grâce aux feux de signalisation, l'anarchie sur les routes va s'évaporer», dit-il. Un dispositif qui, poursuit-il, permettra ainsi aux automobilistes de gagner du temps et de réduire par la même le taux de pollution. Il rappelle ainsi qu'il y a trente ans, on parlait d'équiper les cent carrefours de la capitale de feux lumineux tricolores. «Aujourd'hui, le ministère des Transports évoque cinq cents feux tricolores mais à ce jour, rien n'a été fait et le problème des embouteillages à Alger ne fait que s'accentuer», déplore-t-il. Toutefois Mohammed Lazouni estime qu'il est temps de rompre avec les feux tricolores «traditionnels». Critiquant la qualité de fonctionnement de ce dispositif, il le qualifie d'«aveugle» et d'«absurde». Il insiste ainsi sur l'installation des feux tricolores dits «intelligents». Des appareils électroniques de signalisation, dotés de capteurs pour détecter la longueur de la file et la durée de l'attente. Gérée à partir d'un centre de régulation relié à des caméras installées dans chaque carrefour, cette nouvelle génération de feux de signalisation déterminera ainsi la durée du feu afin de réguler l'ensemble des déplacements. Ry. N. Prévention routière Une campagne de sensibilisation au profit des élèves Une campagne nationale de sensibilisation sur les risques routiers auxquels sont confrontés les enfants en âge de scolarité sera lancée aujourd'hui, à partir de M'sila. Initiée par le Centre national de prévention et de sécurité routière et placée sous le thème «Ralentir ! Pensez à leur avenir», cette campagne nationale compte plusieurs activités de sensibilisation notamment des portes ouvertes, des cours théoriques dans les établissements scolaires et des ateliers pratiques pour l'apprentissage des règles de la circulation routière.