La sixième journée pharmaceutique nationale qui se tient depuis la soirée d'hier consacrée exclusivement à l'accueil des invités ainsi qu'à la cérémonie officielle d'ouverture à l'hôtel Marriott de Constantine se penchera dès aujourd'hui sur les questions inhérentes à la promotion et la protection pharmaceutique nationale ; thème générique choisi par ses organisateurs du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens d'Algérie (CNOP), du Conseil national de déontologie médicale (CNDM) et de la Section ordinale régionale des pharmaciens. Plus d'une dizaine de communications d'éminents spécialistes et/ou intervenants dans le domaine pharmaceutique ponctueront les travaux de cette journée de samedi qui sera animée, également par des débats non moins importants à l'élaboration des recommandations attendues de ce conclave. Le «la» sera donné par la directrice générale de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) Mme Benayed en l'occurrence et le Dr Allouache Bachri qui présenteront ce nouvel organisme créé il y à peine une année et devenu opérationnel depuis février dernier seulement. Pour rappel, l'ANPP qui est une autorité administrative indépendante a pour mission «de veiller au contrôle de la qualité, de la sécurité, de l'efficacité et du référentiel des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux à usage de la médecine humaine» de même qu'elle se charge de l'enregistrement de médicaments et l'homologation des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux. La pharmacovigilance en Algérie sera également au menu à travers les communications du Pr Loumi et du Dr Boubertakh Leila du Centre national de pharmacovigilance et de matériovigilance. Considéré comme un pôle d'excellence régional, l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC-GN) sera représenté par le Cdt Boumerah Yacine qui débattra lui du rôle de l'INCC dans la lutte contre le phénomène de commercialisation illégale des médicaments psychotropes. Les défis de la qualité des médicaments, l'industrie pharmaceutique entre contraintes et perspectives, l'évaluation 2016 de l'officine algérienne, quels intérêts pour l'industrie des dispositifs médicaux algériens dans l'adoption de la certification et marquage CE, pour un développement pharmaceutique de qualité : quelles perspectives pour les biosimilaires : voies et moyens, information médicale adressée aux professionnels de la santé et enfin l'apport et les contraintes de la culture cellulaire dans le contrôle de la qualité, recherche et développement sont autant d'autres thèmes choisis par les organisateurs et qui seront objets de communications et débats entre spécialistes et opérateurs de ce secteur qui focalise l'intérêt particulier des pouvoirs publics à travers une tutelle qui fait de l'industrie pharmaceutique un fer de lance de sa politique de réforme.