L'ancien selectionneur de l'Algérie revient pour une nouvelle aventure Un énième changement qui intervient dans un contexte local et n'augure rien de bon à l'horizon pour le club oranais, tant les éternels errements et autres chamboulements au niveau du poste d'entraîneur continuent sans fin. De galère en galère, le Mouloudia d'Oran continue de se comporter comme un club sans véritable chef et qui semble être condamné aujourd'hui à changer d'entraîneur, de manière chronique et souvent dans une atmosphère malsaine et toujours aussi tendue. Pour preuve, au terme de quatre journées seulement, les dirigeants actuels du MCO, ont fait appel au Français Jean-Michel Cavalli pour prendre les rênes de la barre technique, occupée auparavant par Mohamed Chérif Tahar El Ouazzani. Un énième changement qui intervient dans un contexte local qui n'augure rien de bon à l'horizon pour le club phare de l'Ouest, tant les éternels errements, et autres chamboulements au niveau du poste d'entraîneur en chef, continuent sans fin. Ainsi, l'ex-sélectionneur corse de l'EN, et dont le dernier parcours avec les Verts avait été un véritable échec, se voit offrir, une opportunité pour driver un club oranais constamment au bord du gouffre à chaque saison. Toujours en proie à une instabilité chronique, le Mouloudia d'Oran entame une fois de plus sa nouvelle saison en championnat professionnel Mobilis de Ligue 1, sans avoir réellement retenu les leçons passées. Pour preuve, après avoir sauvé sa tête en Ligue 1, au terme du précédent championnat, sous la houlette de Omar Belatoui qui est aujourd'hui en tête du championnat de Ligue 2 avec l'A Boussaâda, le MC Oran s'est encore «débarrassé» d'un autre entraîneur avec lequel les Hamraoua avaient souvent refait surface et surtout combien de fois retrouvé ce football qui forçait parfois l'admiration. Comment peut-on aujourd'hui, se priver une fois de plus des services d'un technicien de la trempe de Mohamed Tahar Chérif El Ouazzani, un authentique fils du MCO, réputé pour ses compétences en la matière, et dont le dernier passage en date au RC Arba en est d'ailleurs la preuve irréfutable. Malheureusement, du côté de l'actuelle direction du Mouloudia, c'est semble-t-il toujours la même rengaine et les éternels complots d'ordre interne qui perdurent. Une galère sans fin, au sein d'un club qui possède pourtant toute une cuvée de jeunes joueurs issus des catégories inférieures, à l'image des U 21 et U 23, pendant que les seniors ne savent plus comment redorer le prestige de ce ténor du football national, qui avait par le passé, constitué l'un des principaux réservoir de l'EN. Quand un technicien de la trempe de Tahar El Ouazzani est contraint à son tour, de jeter aussi vite l'éponge alors que la nouvelle saison vient juste de commencer, il est clair que la politique menée par les dirigeants actuels, n'a rien de comparable à celle d'un club bien structuré. Combien d'entraîneurs ont drivé jusqu'ici le MCO, sans jamais réellement réussir à mettre en place un véritable projet sportif, malgré que la bonne pâte existe toujours au sein des Hamraoua? Qui peut comprendre réellement pourquoi un club comme le Mouloudia d'Oran persiste-t-il de la sorte à opter constamment pour des changements, jusqu'ici sans lendemains, au point où les nombreux supporters oranais ne cessent plus de manifester leur colère? Pourquoi le MCO est-il de nouveau sous pression? Toutes ces questions doivent certainement être élucidées aujourd'hui. Mais ce n'est certainement pas la venue du Français Jean-Michel Cavalli, qui va résoudre le mal profond qui ronge depuis très longtemps les Hamraoua.