L'éviction de Slimani, Bentaleb et Mahrez de l'équipe nationale n'a pas fait l'unanimité et a obligé le président de sortir de son mutisme pour expliquer les raisons l'ayant conduit à se passer des ses cadres. Ses explications n'ont pas été convaincantes. Au contraire, elle ont été farfelues et loin de rassurer les fans des Fennecs. En plus , et certainement voulant à tout prix clore ce dossier, il n'a pas jugé utile d'assumer cette décision malgré ses déclarations publiques où il a juré de faire le ménage et d'écarter les brebis galeuses. Une autre sortie médiatique ratée qui pose encore une fois l'épineux problème de communication depuis son intronisation à la tête de la FAF. Les sorties médiatiques de Zetchi montrent clairement cette tendance à l'improvisation au lieu de les préparer minutieusement. A la place de l'argent, la communication est désormais le nerf de la guerre et le patron de notre football a intérêt à rectifier le tir s'il veut faire de vieux os à la tête de cette instance. Ses détracteurs l'attendent au tournant et le guettent à chacune de ses sorties médiatiques pour déceler ses faiblesses et tout naturellement les utiliser à des fins que tout le monde connaît. Il n'a pas intérêt à leur offrir des cadeaux qui se retourneront inévitablement contre lui et contre tout ce qu'il entreprend à l'avenir. Ses conseillers en matière de communication doivent revoir leur copie et mettre leurs compétences au service de la FAF au lieu de laisser le président improviser et commettre des impairs aussi ineptes les uns que les autres. Ce n'est pas normal qu'on le laisse «errer» de cette manière égarée à chaque fois qu'il se montre en public. Son discours doit être réajusté, étudié dans tous ses détails et surtout bien huilé pour échapper à ses opposants qui ne font que lui chercher des poux dans la tête. Et au rythme où vont ses sorties médiatiques, ils finiront tôt ou tard par avoir sa tête.