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Sommet européen : L'ingratitude anglaise
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 02 - 2016

La Grande-Bretagne restera ou pas dans l'Union européenne ? David Cameron s'est livré à un vrai show politique, jeudi et vendredi, à Bruxelles, mettant ses collègues européens sur les nerfs. Et pour cause…
Jeu de poker, lors du Sommet européen, de jeudi et vendredi, à Bruxelles. Pas seulement entre la Grande-Bretagne et les 27 autres membres de l'Union européenne (UE), mais, aussi, entre Etats, groupe d'Etats, entre anciens et nouveau membres de la famille européenne. C'est que l'hypothèse que la Grande- Bretagne quitte l'UE, désignée sous le vocable de «Brixit» est soutenue, de part et d'autre, par des arguments si «sérieux» qu'ils frôlent, parfois, l'absurde. Résumons : La Grande-Bretagne exige des conditions et avantages particuliers pour rester dans l'Union, sinon ce sera au peuple britannique de trancher, par référendum, en cette année 2016. La date probable du 23 juin prochain a été avancée par le Premier ministre David Cameron. Quelles conditions demande, spécifiquement, Mr David Cameron ? Pour l'essentiel, il exige la fin des droits sociaux pour les immigrés européens, chez lui, pour les quatre premières années de leur installation, en Grande-Bretagne. Ne parlons pas des autres étrangers. La liberté de son gouvernement et du parlement britannique de rejeter les décisions, règlements ou politiques de la Commission européenne ou des autres Institutions de l'Union, le droit de regard sur la politique monétaire de la zone ‘euro', la liberté de sa politique migratoire, y compris la question des réfugiés. Or, depuis quand les politiques sociales des Etats membres, sont-elles dictées par la Commission, parlement ou Conseil européen ? Elles relèvent, totalement, de la souveraineté nationale de chaque Etat membre, autant, d'ailleurs que la politique migratoire. Quant au droit de regard su la politique financière de la zone ‘euro' et la liberté de ne pas appliquer les directives de la Commission européenne, il faut reconnaître, à David Cameron son «effronterie» : son pays l'Angleterre, véritable paradis fiscal et place boursière mondiale est verrouillé à toute ingérence étrangère et il exige de la zone ‘euro' (la Banque centrale européenne) de lui ouvrir ses comptes.
Il faut être drôlement osé pour exiger des autres ce qu'on leur interdit totalement. Enfin, la liberté de ne pas appliquer les directives européennes est une autre vue de l'esprit de Mr Cameron, puisque le droit de recours existe dans le Traité européen et régulièrement des exemptions sont accordées à des Etats membres. Comment interpréter, alors, «l'offensive» de David Cameron et pour tout dire ses exigences qui frisent le chantage politique, à la famille européenne dont il se réclame, par ailleurs ? Beaucoup d'analystes, et ils ont raison, l'expliquent par l'impasse dans laquelle il s'est engagé, chez lui, lors des dernières élections qui l'ont porté au pouvoir pour un 2ème mandat. Pour balayer la menace des eurosceptiques, des extrémistes de droite (UKIP) et la concurrence du parti libéral, il a promis un référendum au peuple britannique, avant 2017, pour décider de rester ou sortir de l'UE. Il utilise l'UE pour justifier les obstacles, difficultés et éventuels échecs qu'il affronte, chez lui. Il fait de l'UE son «bouc émissaire». En revanche, ni David Cameron, ni les eurosceptiques britanniques ne mettent, en avance, les larges avantages que le royaume tire de l'UE. Par exemple le versement par l'UE d'un chèque annuel de 5 milliards d'euros (dégraissement sur sa participation au budget annuel de l'Union) ; l'accès libre au marché européen (exemption de toute taxe douanière) ; le choix de ne pas adhérer à l'espace Schengen ; l'accueil de paradis fiscaux (l'île de Jersey notamment) etc. Autrement dit, la Grande-Bretagne a, depuis son adhésion à l'UE, en 1973, un pied en dehors de l'Union : elle prend les avantages et se dérobe à la solidarité de la famille européenne. Exemple : lors de l'adhésion de la Pologne et autres pays de l'ex-Europe de l'Est, en 2004, tous les Etats membres de l'Union avaient reporté la libre circulation des travailleurs de ces pays, durant une période transitoire de 4 ou 5 ans. La Grande-Bretagne avait sauté sur l'occasion et ouvert ses frontières aux travailleurs polonais aujourd'hui, au nombre de 700.000, et autres slovaques, tchèques, etc. pour palier à son manque de main-d'œuvre, criant à l'époque. Aujourd'hui que la crise tape aux portes de tous les Etats membres, David Cameron se plaint, ferme les portes et refuse de leurs accorder des droits sociaux que d'ailleurs, nous l'avons dit, personne ne lui interdit de le faire. Du coup, le monde politique s'interroge sur cet étrange et énième épisode de «bourrasque» politique, nommée «Brexit», qui arrive à un moment crucial de la vie européenne. C'est-à-dire, au moment d'une crise de réfugiés de guerre, à laquelle l'Europe cherche une issue. C'est d'ailleurs, le deuxième point sur lequel les chefs d'Etats et de gouvernements de l'Union devaient consacrer leurs efforts. Il a été passé sous silence face au show médiatique de Mr David Cameron, à Bruxelles. Au moment où nous mettons sous presse, aucune décision précise n'a été prise, au sujet du «Brixit» et la réunion se poursuivait et risque d'aller jusqu'aux aurores de ce samedi.


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