Les résidents des 64 logements dans la région de Hassi Ameur, commune de Hassi Bounif, wilaya d'Oran, souffrent d'un certain nombre de problèmes qui sont encore en suspens et qui demeurent à ce jour sans prise en charge par les services concernés. En premier lieu, l'absence de l'éclairage public, ce qui a contraint les citoyens en ces jours d'hiver à éviter de sortir et de s'aventurer la nuit. Un certain nombre d'habitants du quartier ont déclaré que les voleurs profitent de l'obscurité de la nuit pour prendre d'assaut les habitations et voler des appareils électroménagers et autres équipements, ce qui a laissé la place à l'hystérie qui s'est faufilée dans le cœur de la population par crainte d'agressions des prédateurs qui sévissent la nuit à la faveur des coupures de courant fréquentes de leurs domiciles pendant plusieurs jours consécutifs, d'autant plus que les pannes de l'éclairage public dans les rues durent parfois plus de 6 mois, malgré les correspondances adressées par les habitants, mais la situation est restée la même, sans aucune nouvelle. Ce qui a augmenté la grogne des résidents ce sont les coupures fréquentes d'eau potable, ce qui les contraint à recourir aux réservoirs d'eau, dans un moment aussi où les jeunes de la région appellent à leur fournir des infrastructures culturelles, sportives et de loisirs qui restent inexistantes, et ce qui a augmenté le courroux des jeunes en particulier les jeunes chômeurs, qui représentent une forte proportion dans le quartier, ainsi que la commune de Hassi Bounif, en plus du manque important de transports, ce qui arrange parfaitement les bonnes affaires des conducteurs « clandestins », et ce qui aggrave les choses, est l'usure des routes du quartier, poussant ainsi les habitants à lancer des appels aux autorités locales afin d'intervenir pour mettre fin à l'état de détérioration des routes et ce depuis plus de 20 ans, sans aucun changement de la situation qui prévaut malgré l'alternative de plusieurs assemblées communales, mais les choses sont demeurées inchangées au milieu des condamnations des citoyens vivant dans ce quartier oublié par les responsables concernés, pendant des années, en dépit des appels répétés aux responsables et élus qui ont tourné le dos à la restauration et le bitumage des routes qui sont difficiles à la circulation notamment en hiver avec les chutes de pluies où elles se transforment en torrents de boue et de poussière, causant en conséquence beaucoup de nuisance et de désagréments à la population. Les habitants de la région de Hassi Amer, qui possède la plus grande zone industrielle, à l'exemple des habitants du quartier des 64 logements, ont exigé leur droit au développement et à la propriété des contrats de leurs logements, en plus d'un certain nombre de problèmes et les lacunes rencontrées par les habitants, sans compter l'absence de terrains de proximité et le manque d'infrastructures de santé, le problème du transport et d'autres problèmes accumulés que les responsables concernés ne leur ont trouvé aucune solution, en particulier le flux des canaux d'assainissement à la suite de l'usure du réseau, sans que les services concernés n'interviennent et procèdent au renouvellement des canaux, ce qui constitue une menace pour les canaux d'eau potable, ainsi que l'absence de raccordement au réseau de gaz, où les habitants halètent quotidiennement pour se procurer une bouteille de gaz butane, ce qui les pousse à exiger de les délivrer du tunnel sombre dans lequel ils vivent depuis des années, en l'absence de tous les aspects d'urbanisation et de projets de développement.