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Chaos en Egype: Un Autre complot du petit Quatar Sioniste et d'Al Jazeera
Publié dans AlgerieNetwork le 17 - 12 - 2011

Encore une fois, le Qatar occupe le devant de la scène politique égyptienne. Ce petit pays du Golfe a depuis toujours soulevé des polémiques en Egypte. Le Caire et Doha s'entendent parfois, mais très souvent, ils sont en conflit. Une relation bien étrange qui cache, selon certains, un complot contre le régime égyptien.
Les relations entre l'Egypte et le Qatar ne sont jamais allées sur des roulettes. Elles ont été plutôt tendues. D'ailleurs, elles n'ont connu un certain rapprochement que lors de la visite du président déchu Moubarak au Qatar quelques mois avant sa destitution.
Et voilà qu'aujourd'hui, les tiraillements reprennent. Mais peut-on le croire ? Ce petit pays du Golfe peut-il être à l'origine de tous ces dégâts qui se sont produits le 9 septembre devant l'ambassade israélienne au Caire et devant la direction de sûreté de Guiza ?
Selon les nouvelles annoncées par le ministre égyptien de la Justice, Mohamad Abdel-Aziz Al-Guindi, l'information est vraie. Al-Guindi a révélé la semaine dernière qu'un petit pays du Golfe persique a payé 181 millions de L.E. à une association égyptienne « connue » en un seul jour du mois de février 2011, dans le but de créer des tensions en Egypte.
Le ministre a ajouté que « cette association a reçu d'une façon illicite des fonds ou des dons ». Il a expliqué avoir reçu « des rapports révélant l'implication d'un nombre de pays voisins dans le financement injustifié d'organisations humanitaires et d'autres associations inscrites ou non ». Al-Guindi a ajouté que « ce rapport a été remis au chef du Conseil militaire et au premier ministre pour qu'ils prennent les mesures adéquates ». Il a aussi indiqué que « Essam Charaf devra révéler le contenu de ce rapport dans les prochains jours ».
Cela dit, suite à ce communiqué, tous les regards se sont tournés vers le Qatar non pas seulement parce qu'il est le plus petit du Golfe, mais surtout parce qu'il est connu comme étant un pays qui mène des intrigues contre l'Egypte. Situation que les Qatari nient sûrement.
Mais que veut vraiment le Qatar de ces différents printemps arabes ? La réponse circule un peu partout et les spécialistes en ont tant parlé : le Qatar chercherait à profiter des troubles dans la région pour occuper le statut du plus important pays du monde arabe.
C'est dans ce contexte qu'il a su tirer profit du « printemps arabe » pour accroître son prestige régional et international ainsi que son influence dans les affaires arabes. C'est peut-être parce qu'il se sent à l'abri de ces révoltes. Doha n'a pratiquement pas connu de manifestations. La combinaison d'importantes ressources naturelles (notamment le gaz) et d'une très faible population facilite la gestion de la société qatari. La richesse du pays est proportionnellement plus importante par tête d'habitant que dans d'autres Etats du Golfe qui ont connu une croissance démographique rapide. Cela lui permet de prévenir les mécontentements socioéconomiques. De plus, le pouvoir a introduit préventivement des réformes politiques prudentes (élections du Conseil municipal central, nouvelle Constitution en 2003). Contrairement à d'autres Etats de la région, le Qatar a donc été épargné par la contestation. Alors pourquoi ne pas en profiter ?
Une chaîne provocatrice
De toute façon, rien n'est caché. Les petits écrans de la chaîne Al-Jazeera ont toujours critiqué le régime déchu. Combien de fois cette chaîne a-t-elle été fermée sous l'ère Moubarak ? Et voilà que ça continue. Cette chaîne, à savoir Al-Jazeera Direct Egypt, née dans le sillage de la révolution égyptienne, a été de nouveau fermée. Les autorités égyptiennes ont déjà interdit depuis le 30 janvier la chaîne qui a largement couvert le soulèvement en Egypte.
Le directeur du bureau d'Al-Jazeera au Caire, Abdel-Fattah Fayed, et le journaliste Ahmad Youssef, ont été arrêtés également, puis relâchés plus tard. La diffusion des émissions de la chaîne a été interrompue sur le satellite relevant du gouvernement égyptien, Nilesat. La chaîne a ensuite affirmé que ses émissions subissaient des brouillages sur d'autres satellites diffusant dans tout le monde arabe. Ses reporters se sont vu révoquer leur accréditation en Egypte. Certains politologues sont même allés jusqu'à accuser l'Etat du Qatar d'exécuter, par le biais de la chaîne Al-Jazeera, un agenda élaboré par des lobbies sionistes et des forces étrangères, visant à détruire plusieurs pays arabes.
De nouveau, le 11 septembre, les autorités ont, en effet, investi les locaux de la chaîne, qui a été forcée de cesser la diffusion de ses programmes.
La chaîne semble ne plus plaire au pouvoir militaire de transition installé au Caire.
C'est peut-être facile à voir, puisque la majorité des programmes diffusés se concentraient autour des Frères musulmans et des mouvements islamistes, même les invités de ses programmes appartiennent en grande partie à ces tendances. Il suffit donc que ces derniers soient d'accord avec le Conseil suprême des forces armées pour que la chaîne le loue et au contraire, si les islamistes sont contre les comportements ou les décisions du Conseil, elle suit leur attitude.
Selon certains politologues, le ministre de la Justice vise indirectement par la fermeture de cette chaîne les dirigeants des Emirats et du Qatar, les accusant d'être à l'origine des actes de violences en Egypte. Pour le souligner, ce n'est pas uniquement l'Egypte qui accuse les Emirats et le Qatar d'être derrière les soulèvements dans les pays arabes. Plusieurs pays dont la Tunisie, la Libye, le Yémen, le Maroc et la Syrie ont aussi accusé ces deux pays de mener une guerre contre certains pays arabes en complicité avec des lobbies sionistes et des forces étrangères. A travers la chaîne Al-Jazeera créée pour la circonstance, l'Etat du Qatar incite les peuples de certains pays à la rébellion et à la violence. On dit même, des sources proches de la chaîne, que ce sont des officiers supérieurs du Qatar qui dirigent la station satellitaire Al-Jazeera.
C'est ainsi donc qu'Al-Jazeera Egypt a reçu un nouvel ordre pour fermer ses portes. Elle a annoncé que les autorités locales avaient arrêté ses programmes après avoir investi ses locaux et confisqué son matériel de diffusion. Le directeur de la chaîne au Caire, Ahmad Zain, a déclaré que la police, des agents du ministère de la Culture et du personnel de la radiodiffusion publique égyptienne avaient saisi le matériel et arrêté un technicien de la chaîne. Ils ont invoqué l'absence de licence officielle de diffusion, ainsi qu'une plainte émanant du voisinage, a-t-il déclaré, en ajoutant qu'un avocat avait aussi présenté une plainte accusant la chaîne de « semer la dissension » et d'« appeler à manifester ».
Il a assuré que son antenne avait présenté, dès le 20 mars, une demande d'autorisation officielle auprès du ministère de l'Information et qu'elle avait reçu des assurances qu'elle pourrait continuer d'émettre en attendant le permis officiel.
L'agence de presse officielle Mena a, de son côté, assuré que cette décision ne concernait pas les bureaux au Caire des chaînes Al-Jazeera et Al-Jazeera International, qui disposent de licences valides.
Le pouvoir égyptien a multiplié récemment les mises en garde aux médias accusés de diffuser des informations qui nuisent à la stabilité du pays qui traverse une phase difficile de transition après la chute de Moubarak et la prise du pouvoir par l'armée.
Ainsi, le gouvernement a menacé, mercredi dernier, de « prendre des mesures légales contre les chaînes satellitaires qui nuisent à la stabilité et la sécurité pendant cette période ». Malgré son interruption, la station a continué à diffuser ses programmes, mais à partir de Doha.
Vendredi dernier, sur la place Tahrir, on parlait d'un nouveau pas en arrière concernant la liberté d'expression. Pourquoi faire tant de répression sur les chaînes satellites ? Une question qui se posait sur la place de la révolution, mais surtout sans mentionner le cas d'Al-Jazeera Egypt. De toute façon, la position du Qatar pose interrogation. Est-elle avec ou contre la révolution ? Quoi qu'il en soit, son but n'est plus caché. Il vise une position de premier rang dans le monde arabe et à tout prix.


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